🚨 Scène insolite en Belgique : excédé par l’occupation illégale de son terrain à Boussu, un agriculteur a dégainé une arme pour le moins inattendue… son taureau Ferdinand. Une histoire qui fait grand bruit et relance le débat sur l’accueil des gens du voyage.
Une occupation illégale qui dure (1/4)
Depuis le samedi 6 septembre 2025, la vie de Jean-Michel (nom d’emprunt), agriculteur à Boussu, en Belgique, a basculé. Une quarantaine de caravanes de gens du voyage se sont installées sur le terrain bétonné qu’il loue, privant l’homme d’accès à sa propre prairie.
Rapidement, les clôtures ont été bloquées, l’empêchant de circuler librement et mettant en péril la sécurité de son troupeau. Dès les premiers jours, l’agriculteur a tenté de faire respecter ses droits. Il a appelé la police, sollicité la mairie et alerté la bourgmestre Sandra Narcisi.
Celle-ci a confirmé que le terrain est bien une propriété privée, mais a rappelé que l’intervention des forces de l’ordre devait se faire dans un cadre légal strict. En clair : pas d’expulsion immédiate, mais une procédure judiciaire longue et coûteuse.
Résultat : depuis plus d’une semaine, l’agriculteur se retrouve démuni, incapable de travailler normalement et contraint de supporter seul les frais liés aux démarches juridiques. Une situation d’autant plus tendue que les occupants n’ont pas montré de signe clair de départ volontaire avant que la justice ne tranche.
Ferdinand, le taureau devenu « gardien » (2/4)
Face à l’impasse, Jean-Michel a décidé de miser sur un allié pour le moins inattendu : Ferdinand, son imposant taureau. L’animal vit habituellement dans une prairie attenante au terrain bétonné, là où les caravanes se sont installées.
Mais, voyant ses clôtures verrouillées par les occupants, l’agriculteur a choisi de les rouvrir lui-même afin que Ferdinand puisse circuler librement.
« C’est le concierge des lieux », explique-t-il avec un mélange d’humour et de détermination. Selon lui, la seule présence de l’animal suffit à refroidir les ardeurs de certains, bien plus qu’une confrontation directe.
Ferdinand n’a pourtant pas la réputation d’être dangereux. L’agriculteur le décrit comme « un taureau pas méchant », mais sa taille et sa force imposent naturellement le respect.
Signe de son exaspération, Jean-Michel est même allé plus loin dans ses déclarations. Il a affirmé qu’en dernier recours, il n’hésiterait pas à introduire une vache en chaleur sur le terrain, persuadé que cela rendrait la cohabitation intenable pour les occupants. Une sortie provocatrice qui a rapidement marqué les esprits et attiré l’attention des médias.
La vidéo qui fait le buzz (3/4)
L’affaire a véritablement pris une autre dimension lorsqu’une équipe de journalistes locaux est venue sur place pour interviewer Jean-Michel. Devant la caméra, l’agriculteur raconte sa détresse, son sentiment d’abandon face à une occupation illégale qu’il ne parvient pas à faire cesser.
Derrière lui, on distingue Ferdinand, son taureau, imposant et calme, qui se promène dans le champ désormais accessible aux caravanes.
Dans la séquence diffusée sur les réseaux sociaux et reprise par plusieurs médias, Jean-Michel explique son choix : « J’ai tout essayé : prévenir la police, contacter la commune, dialoguer. Rien n’a bougé. Alors oui, j’ai ouvert les clôtures et Ferdinand est entré. C’est mon taureau, il vit ici, c’est sa maison autant que la mienne. »
La vidéo a rapidement fait réagir. Certains internautes y voient un geste courageux et symbolique, une façon de reprendre le contrôle de son bien sans violence directe.
D’autres, en revanche, dénoncent une méthode dangereuse, craignant qu’un incident ne survienne entre l’animal et les occupants. Dans tous les cas, l’image de Ferdinand en « gardien du terrain » est devenue virale et a placé ce conflit local sous les projecteurs bien au-delà de la commune de Boussu.
Une issue sous tension (4/4)
Si l’histoire de Ferdinand amuse certains, la situation reste pourtant très tendue sur le terrain. La police locale a multiplié les interventions ces derniers jours, insistant sur la nécessité de garder son calme et de respecter la procédure légale.
Une ordonnance de police a même été prononcée : les occupants ont jusqu’à jeudi pour quitter les lieux, faute de quoi une expulsion forcée sera menée.
De leur côté, les gens du voyage auraient assuré qu’ils partiraient volontairement avant l’échéance. Mais l’agriculteur, échaudé par plus d’une semaine de blocage, se dit méfiant : « Ils ont promis de partir, j’attends de voir. ».
En attendant, il continue de payer les frais liés aux démarches judiciaires, tout en voyant son exploitation paralysée. Entre exaspération de l’éleveur, inquiétude des autorités et promesses de départ des occupants, l’issue reste incertaine.
Une chose est sûre : cette affaire, devenue virale grâce à l’image d’un taureau transformé en gardien de terrain, illustre à quel point les tensions autour de l’accueil des gens du voyage peuvent vite dégénérer et mettre à l’épreuve la patience des riverains comme des institutions.