Cancer du côlon : la liste complète des premiers symptômes à surveiller (même avant 50 ans)

Cancer du côlon : la liste complète des premiers symptômes à surveiller (même avant 50 ans)

C’est une maladie silencieuse qui avance souvent masquée. Le cancer colorectal est aujourd’hui le deuxième cancer le plus meurtrier en France. Pourtant, une statistique devrait nous rassurer : lorsqu’il est détecté à un stade précoce, il se guérit dans 9 cas sur 10.

Un phénomène inquiète cependant particulièrement les oncologues en cette année 2025 : l’augmentation significative des cas chez les adultes de moins de 50 ans.
L’erreur fatale ? Penser que l’on est “trop jeune” pour être concerné ou que ces gênes abdominales chroniques sont anodines.

Que vous ayez 30, 50 ou 70 ans, votre corps envoie des signaux bien avant que la situation ne devienne critique. Voici la liste détaillée et décryptée des symptômes qui doivent vous pousser à consulter. ⤵️

(1/5) Le signal d’alarme n°1 : Le sang dans les selles

C’est le symptôme le plus fréquent, mais paradoxalement le plus mal interprété par les patients. La présence de sang dans la cuvette ou sur le papier toilette est trop souvent balayée d’un revers de main.

Il est vital de comprendre les causes de sang dans les selles. Si le sang est rouge vif, il peut s’agir d’une simple fissure anale.

Mais attention à la confusion classique : beaucoup de patients retardent la consultation en pensant qu’il s’agit de simples veines dilatées. Or, faire la différence entre hémorroïdes ou cancer nécessite l’œil d’un expert.

Plus insidieux encore : le “méléna”. Si vos selles deviennent noires, goudronneuses et très malodorantes, cela indique un saignement situé plus haut dans le tube digestif. Si vous constatez ce phénomène, ne laissez pas traîner. Votre médecin vous prescrira probablement un test immunologique pour rechercher du sang invisible à l’œil nu.

Ce test de dépistage du cancer colorectal (gratuit après 50 ans, mais disponible pour tous) est un outil simple qui peut sauver la mise avant même que la tumeur ne soit invasive.

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(2/5) Un transit qui change sans raison apparente

Nous avons tous nos habitudes digestives. Si les vôtres changent brutalement et durablement (plus de 3 semaines), soyez très vigilant. Cela peut se manifester par une alternance inexpliquée entre diarrhée et constipation sans changement de régime alimentaire.

Un autre signe spécifique est l’apparition de selles “rubanées” (très fines, comme un crayon), signe qu’une masse rétrécit le passage à l’intérieur du côlon.

⚠️ Attention également aux douleurs abdominales persistantes. Il ne s’agit pas d’une simple indigestion passagère, mais de crampes, de ballonnements constants ou d’une sensation de lourdeur dans le bas-ventre qui ne passe pas avec des antispasmodiques classiques.

Chez la femme, ces signes sont parfois confondus avec des soucis gynécologiques (endométriose, ménopause).

Il est donc crucial de connaître les spécificités des symptômes du cancer colorectal chez la femme pour ne pas errer de diagnostic en diagnostic pendant des mois.

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(3/5) Les signes “silencieux” : Fatigue et Anémie

Parfois, le ventre ne fait pas mal, mais le corps s’épuise. La tumeur peut saigner “goutte à goutte” de manière imperceptible, entraînant une perte de fer progressive.

Si votre bilan sanguin annuel révèle une hémoglobine basse sans cause évidente, il faut impérativement chercher les causes d’une anémie ferriprive. Chez un homme adulte ou une femme ménopausée, cette carence en fer est un signal d’alerte digestif majeur qui doit mener à une exploration médicale immédiate.

Une perte de poids involontaire ou une fatigue chronique écrasante qui ne cède pas au repos sont également des marqueurs systémiques à ne jamais négliger.

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(4/5) Le parcours médical : Examens et Coûts cachés

Si ces symptômes sont présents, votre médecin généraliste vous orientera vers un spécialiste. L’objectif est d’obtenir un rendez-vous gastro-entérologue rapide pour lever le doute, ce qui peut parfois être difficile dans les déserts médicaux.

L’examen de référence reste la coloscopie. C’est le seul moyen de voir l’intérieur de l’intestin et de procéder immédiatement au traitement des polypes du côlon (les retirer avant qu’ils ne dégénèrent).

Cet examen se déroule généralement en ambulatoire, mais il s’agit d’un acte technique qui nécessite une coloscopie sous anesthésie générale.

💰 Attention à la facture : Si vous choisissez une clinique privée ou un praticien réputé (Secteur 2) pour réduire les délais d’attente, les dépassements d’honoraires de l’anesthésiste et du chirurgien peuvent être élevés.

Il est vivement conseillé d’utiliser un comparateur de mutuelle pour les dépassements d’honoraires afin de vérifier si votre contrat actuel couvre bien ces frais.

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Pour les plus de 60 ans, une bonne mutuelle santé senior hospitalisation renforcée est indispensable pour couvrir le forfait journalier et garantir un confort optimal (chambre particulière) lors de ces examens souvent stressants.

(5/5) Traitements et conséquences financières

Si le diagnostic tombe, la priorité devient le soin. Les avancées médicales sont spectaculaires. Outre la chirurgie digestive oncologique classique, l’arrivée de l’immunothérapie pour le cancer du côlon offre de nouveaux espoirs pour les stades avancés, avec des traitements ciblés moins lourds que la chimiothérapie traditionnelle.

Cependant, la maladie a aussi un impact économique sur le foyer. Un arrêt de travail prolongé peut entraîner une perte de revenus significative si vous n’êtes pas couvert par une bonne prévoyance arrêt de travail longue maladie.

De même, pour les patients guéris qui souhaitent se projeter dans l’avenir (achat immobilier), l’historique médical peut être un frein. Sachez toutefois que le “droit à l’oubli” a évolué : se tourner vers une assurance emprunteur avec un risque aggravé santé permet souvent de débloquer un crédit immobilier malgré un passé médical complexe.

💡 En résumé : Écoutez votre corps. Un saignement ou une fatigue anormale ne sont pas forcément graves, mais ils nécessitent une réponse médicale, pas une attente angoissée. Le dépistage n’est pas une contrainte, c’est votre meilleure assurance-vie.

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