Crash d'avion en Inde : les mots du seul survivant glacent le sang
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Crash d’avion en Inde : les mots du seul survivant glacent le sang

Il est le seul à avoir survécu à une tragédie qui a fait plus de 270 morts. Son témoignage, longtemps attendu, bouleverse profondément.

Un survivant face à un drame rarissime

Le 12 juin 2025, le vol AI171 d’Air India, un Boeing 787-8, s’est écrasé juste après son décollage d’Ahmedabad à destination de Londres. À bord, 242 personnes, dont 12 membres d’équipage.

L’avion s’est abîmé sur un bâtiment universitaire médical, causant la mort de 241 personnes à bord et de plusieurs dizaines d’autres au sol.

Seul Vishwash Kumar Ramesh, 40 ans, a survécu. Assis au siège 11A, près d’une issue de secours, il a réussi à s’extirper de l’épave en feu par une brèche dans le fuselage. Il est resté hospitalisé plusieurs jours avant de pouvoir témoigner pour la première fois.

Les images de son retour dans son village natal, bandages visibles sur le visage et les bras, portant le cercueil de son frère, ont bouleversé l’Inde.

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Ce qu’il raconte sur les dernières secondes à bord

Outre son émotion, Vishwash Kumar Ramesh a livré des détails glaçants sur le déroulé du drame, tels qu’il les a perçus depuis son siège. Dans les colonnes du Sun et auprès de NDTV, il décrit une séquence brutale, confuse et rapide :

« Il y a eu un bruit sourd. Puis des vibrations. L’appareil tremblait violemment. Je voyais les lumières s’éteindre et se rallumer. »

Selon lui, tout s’est joué en moins d’une minute. Il se rappelle avoir senti une poussée violente vers le bas, puis une série de chocs. La panique à bord était totale. Il affirme n’avoir entendu aucune consigne claire, juste des cris et des secousses avant l’impact.

Il ajoute que c’est une faille dans le fuselage, juste à côté de lui, qui lui aurait permis de s’extraire de l’appareil, alors que l’arrière était déjà en feu.

« J’ai rampé. J’ai senti la chaleur me brûler le dos. Je ne sais pas comment j’ai fait. »

Ces descriptions sont en train d’être comparées aux enregistrements des boîtes noires récupérées sur place.

Les enquêteurs considèrent que le témoignage du seul survivant pourrait devenir une pièce clé dans la reconstitution des derniers instants du vol AI171.

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Un survivant hanté par la culpabilité et le chagrin

Plus encore que les blessures physiques, c’est la détresse psychologique de Vishwash Kumar Ramesh qui frappe les esprits.

Lors de son retour dans le village de Diu, les images le montrent, le visage bandé, les larmes aux yeux, portant lui-même le cercueil de son frère Ajay, décédé dans le crash.

« J’aurais préféré ne plus être en vie », confie-t-il à ses amis.

À The Sun, il décrit une douleur morale impossible à formuler. Il confesse être rongé par une question obsédante : pourquoi lui ? Pourquoi n’a-t-il pas pu sauver son frère ?

La culpabilité est d’autant plus forte qu’il avait initialement tenté de réserver deux places côte à côte dans la rangée 11. Le hasard, ou le destin, a voulu qu’un passager soit déjà assis à la place prévue pour Ajay.

Une séparation de quelques mètres… qui a tout changé.

« Je revois son visage juste avant l’impact. On s’est dit à bientôt. Et c’était la dernière fois. »

Aujourd’hui, Vishwash ne sait pas s’il pourra reprendre une vie normale. Mais son témoignage, entre souffrance, lucidité et mémoire, donne un visage à une tragédie qui a bouleversé deux pays.

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