Et si vous passiez l’hiver sans allumer le chauffage ? C’est le pari un peu fou que s’est lancé Monique, 68 ans, il y a maintenant trois ans.
Alors que les tarifs réglementés de l’électricité et du gaz explosaient, elle a décidé de couper totalement ses radiateurs… sans pour autant grelotter ! Depuis, cette retraitée affirme ne jamais avoir froid chez elle, même quand les températures chutent dehors, prouvant qu’une bonne gestion de l’efficacité énergétique est possible.
Son secret ? Des astuces simples et ingénieuses, alternatives aux coûteux travaux de rénovation, qui permettent de garder son logement chaud tout l’hiver tout en réduisant drastiquement sa facture d’énergie.
Un hiver sans chauffage : une réalité face au prix du kWh (1/4)
Face à la hausse du coût de l’énergie, de plus en plus de Français apprennent à vivre dans des logements plus frais, faute de pouvoir investir dans une pompe à chaleur ou une isolation par l’extérieur.
En cause : la flambée des prix sur le marché de gros. Entre 2019 et 2024, le prix du kilowattheure (kWh) a bondi, impactant aussi bien les abonnés au tarif de base que ceux en offre de marché, selon les données de l’ADEME et de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Une étude du groupe Effy publiée en 2024 révélait ainsi que 75 % des Français ont restreint leur chauffage pour faire des économies, et 1 sur 10 a décidé de ne plus l’allumer, souvent dans l’attente de primes à la rénovation ou d’aides de l’État.
C’est dans ce contexte que Monique, 68 ans, a fait un choix radical : vivre sans chauffage depuis trois ans. Ceci grâce à une optimisation thermique de son intérieur et une série d’astuces simples et efficaces qu’elle nous dévoile ci-dessous ⬇️
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Elle n’allume plus le chauffage depuis 3 ans (2/4)
Fatiguée de voir sa facture d’électricité grimper et de chercher le fournisseur d’énergie le moins cher chaque hiver, Monique a pris une décision radicale : ne plus allumer le chauffage.
« Au début, j’avais peur de l’inconfort, mais finalement, on s’y habitue très vite », confie-t-elle. Plutôt que de subir la volatilité des prix de l’énergie, Monique a transformé son logement et sa routine.
Elle a la chance de vivre dans un immeuble bénéficiant d’une bonne isolation thermique (probablement un bon classement au DPE), entourée de voisins dont les appartements diffusent naturellement de la chaleur à travers les parois. Mais surtout, elle applique des gestes malins pour limiter les déperditions thermiques.
Résultat : chez elle, la température ne descend jamais sous les 18 °C. Sa consommation énergétique a chuté, divisant sa facture par deux sans avoir besoin d’installer un poêle à granulés ou une chaudière haute performance. ⤵️
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Ses 8 astuces pour ne jamais avoir froid sans chauffage (3/4)
Depuis trois ans, Monique applique chaque jour une série de gestes pour optimiser le confort thermique de son logement sans solliciter ses convecteurs 👇
1. Superposer plusieurs couches de vêtements
Plutôt qu’un gros pull, Monique préfère le système multicouche : t-shirt, gilet, polaire… L’air emprisonné agit comme un isolant naturel, aussi efficace qu’une bonne laine de verre dans les murs.
2. Utiliser des plaids et couvertures chauffantes
En soirée, elle s’installe sous une couverture électrique basse consommation. C’est une solution de chauffage d’appoint bien plus économique qu’un radiateur à inertie ou un convecteur classique.
3. Bloquer les courants d’air (Ponts thermiques)
De simples boudins de porte suffisent à calfeutrer les entrées et éviter les infiltrations d’air froid au niveau des menuiseries. Un investissement minime pour une meilleure étanchéité à l’air.
4. Fermer les rideaux dès la nuit tombée
Dès 18 h, elle tire ses rideaux thermiques épais. Cela renforce l’isolation des fenêtres (même en double vitrage) et crée une barrière efficace contre le froid extérieur.
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5. Isoler les sols avec des tapis
Les tapis isolants évitent la sensation de “paroi froide” du carrelage et limitent les déperditions de chaleur par le sol, souvent négligées dans les travaux d’isolation.
6. Profiter de l’apport solaire gratuit
Le jour, elle ouvre grands les volets et les rideaux pour laisser entrer la chaleur naturelle du soleil (le chauffage passif), optimisant ainsi l’orientation sud de ses vitrages.
7. Fermer les pièces inutilisées
Elle compartimente son logement en fermant les portes des chambres inutilisées pour concentrer la chaleur dans les espaces de vie, réduisant le volume d’air à chauffer.
8. Aérer intelligemment pour chasser l’humidité
Chaque matin, elle ouvre ses fenêtres 5 à 10 minutes. Cela renouvelle l’air sans refroidir les murs et évacue l’humidité, ce qui améliore le ressenti thermique sans système de VMC double flux coûteux.
Grâce à ces réflexes, la température reste stable et son confort est assuré. « Ce n’est pas de la privation, c’est de la méthode », résume-t-elle.
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Des économies supérieures à un changement de fournisseur (4/4)
En trois ans, Monique a prouvé qu’il était possible de faire de vraies économies d’énergie. Chez elle, la température reste stable autour de 18 °C et sa facture d’électricité a littéralement fondu.
Selon l’ADEME, le chauffage représente environ 66 % de la consommation énergétique d’un foyer. En coupant totalement ses radiateurs, Monique économise près de 1 000 € par an, soit bien plus que ce qu’elle gagnerait en utilisant un comparateur d’électricité pour changer de contrat.
Sur trois hivers, cela représente plus de 3 000 € d’économies, l’équivalent du coût d’un audit énergétique complet ou de l’installation de nouvelles fenêtres isolantes.
« Ce n’est pas un sacrifice, explique-t-elle, c’est une nouvelle façon de vivre. J’ai appris à garder la chaleur autrement, en optimisant mon logement sans gros travaux. »
