Et si tout basculait demain ? En cas d’explosion nucléaire, où fuiriez-vous ? Un expert en survie dévoile deux lieux inattendus où vous auriez (vraiment) une chance de survivre…
Imaginez : un matin comme les autres, le ciel est calme… jusqu’à ce qu’un éclair aveuglant transperce l’horizon. En quelques secondes, tout bascule.
Les réseaux tombent, les communications cessent, et une onde de choc inimaginable se propage. Une guerre nucléaire vient d’éclater.
Que faire ? Où aller ? La panique gagne. La plupart des lieux familiers deviennent mortellement vulnérables. Mais selon un expert, deux endroits seulement offriraient une réelle chance de survie. Et ce ne sont pas ceux auxquels vous pensez…
Ce que vous allez découvrir pourrait bien changer votre regard sur la sécurité en temps de crise nucléaire.
Peut-on vraiment survivre à une guerre nucléaire ?
C’est une question que l’on aurait jugée absurde il y a encore quelques années. Mais avec la recrudescence des tensions internationales, les experts en géopolitique et en résilience commencent à envisager les pires scénarios.
Et parmi eux, une interrogation glaçante revient : existe-t-il encore des endroits sur Terre où l’on pourrait survivre à une guerre nucléaire mondiale ?
Nick Wilson, professeur à l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande), s’est penché sur la question. Avec une équipe de chercheurs, il a comparé plusieurs pays selon leur capacité à résister à un hiver nucléaire — cette période post-apocalyptique durant laquelle la poussière atmosphérique bloque les rayons du soleil, plongeant la planète dans une sorte de nuit glaciale, dévastant l’agriculture mondiale.
Leur conclusion est sans appel. Seules deux nations sortent réellement du lot.
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Deux pays seulement résisteraient vraiment, selon les chercheurs
Dans une étude publiée dans la revue scientifique Risk Analysis, l’équipe de Nick Wilson a établi un classement des pays les plus résilients en cas de guerre nucléaire globale.
Les critères ? Isolement géographique, stabilité politique, indépendance énergétique, autosuffisance alimentaire, résilience des infrastructures, climat… et surtout, capacité à nourrir leur population malgré l’effondrement des échanges mondiaux.
Et au sommet de ce classement :
👉 La Nouvelle-Zélande
👉 L’Australie
Deux pays souvent absents des radars quand on parle de géopolitique, mais qui pourraient bien devenir les derniers refuges viables pour l’humanité.
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Pourquoi la Nouvelle-Zélande figure tout en haut de la liste
La Nouvelle-Zélande coche presque toutes les cases d’un sanctuaire post-nucléaire. Son éloignement géographique la protège des frappes directes, son climat tempéré limite les effets extrêmes d’un hiver nucléaire, et son secteur agricole est l’un des plus performants au monde rapporté à la taille de sa population.
En cas de coupure totale du commerce mondial, les chercheurs estiment que le pays pourrait nourrir jusqu’à 40 millions de personnes, soit 8 fois sa population actuelle, même avec une chute des rendements agricoles.
Son gouvernement est stable, sa population disciplinée, et son indépendance énergétique renforcée par l’hydroélectricité et la géothermie.
Et l’Australie ? Une autre forteresse naturelle face au chaos
L’Australie arrive juste derrière dans le classement. Sa taille immense lui permettrait d’éloigner les populations des zones contaminées, tout en s’appuyant sur un potentiel agricole considérable.
Même si elle est légèrement plus vulnérable aux tensions géopolitiques, notamment à cause de ses alliances stratégiques, son autonomie en nourriture, son climat sec, et ses infrastructures avancées en font un pays hautement résilient.
L’étude précise cependant que l’Australie devrait adapter plus rapidement ses chaînes logistiques et renforcer ses énergies renouvelables pour être aussi préparée que sa voisine.
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Ce que disent les données scientifiques
L’étude de Risk Analysis n’est pas la seule à arriver à cette conclusion. D’autres chercheurs, comme ceux du Global Sustainability Institute (Cambridge), estiment également que les pays de l’hémisphère sud, éloignés des zones de tension nucléaire, ont plus de chances de survivre.
Les projections les plus crédibles indiquent que les pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie seraient touchés de plein fouet, à la fois par les frappes et par l’effondrement des systèmes agricoles.
Leurs capacités à produire de la nourriture chuteraient de plus de 90 % dans les pires scénarios.
Investir dans la défense : une tendance alimentée par les tensions
Si le risque de guerre nucléaire reste une hypothèse extrême, les tensions géopolitiques actuelles — Ukraine, Taïwan, OTAN vs Russie — ont déjà des répercussions concrètes. Et l’un des secteurs qui en profite visiblement : l’industrie de la défense et de l’armement.
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Une leçon de résilience… et d’anticipation
Ce classement peut sembler anecdotique, mais il pose une question cruciale : et si la survie ne dépendait pas de la puissance militaire, mais de la discrétion, de l’autonomie, et de la stabilité ?
La Nouvelle-Zélande et l’Australie n’ont pas d’arsenaux nucléaires, mais elles disposent d’atouts autrement plus décisifs en cas de catastrophe globale : la capacité à tenir sur le long terme.
Et dans un monde de plus en plus incertain, ces « zones oubliées » pourraient bien devenir, demain, les seuls endroits vraiment sûrs.
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