La France a retenu son souffle. Après dix jours de procès, Dahbia Benkired, reconnue coupable du meurtre de la petite Lola, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
À la sortie du tribunal, la mère et le frère de Lola ont pris la parole. Leurs mots, empreints de douleur, de dignité et de justice, ont profondément bouleversé l’opinion publique.
Entre soulagement face au verdict et chagrin irréversible, leurs déclarations sont devenues l’un des moments les plus forts de cette affaire tragique.
Un verdict attendu après un procès éprouvant (1/3)
Le 24 octobre 2025, le verdict est tombé après dix jours d’un procès particulièrement lourd d’émotion.
La cour d’assises de Paris a condamné Dahbia Benkired à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le meurtre de Lola Daviet, 12 ans, retrouvé sans vie dans une malle en octobre 2022. Cette peine, la plus sévère prévue par le droit français, marque la fin d’un long combat judiciaire.
Durant les audiences, les experts ont décrit une accusée « déconnectée de la réalité » et souvent incohérente dans ses propos, alternant entre excuses confuses et propos délirants (CNEWS). Les jurés, eux, ont estimé qu’elle demeurait pleinement responsable de ses actes.
Dans la salle, le silence s’est installé au moment du verdict, avant de laisser place aux larmes de la famille. Selon Le Dauphiné libéré, la mère et le frère de Lola, restés dignes tout au long des débats, ont brièvement serré la main de leurs avocats. Un moment de recueillement intense, salué par l’ensemble du public présent.
Pour la famille, cette condamnation représente avant tout une reconnaissance : celle du crime atroce commis et du combat mené pour que justice soit rendue à Lola.
Mais déjà, chacun le sait : cette décision, aussi juste soit-elle, ne pourra jamais apaiser la douleur d’avoir perdu un enfant.
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Une mère digne face à l’indicible (2/3)
À la sortie du tribunal, la mère de Lola Daviet s’est exprimée brièvement devant les caméras, la voix tremblante mais le regard déterminé.
Ses mots ont glacé la salle et bouleversé la France entière :
« On croyait en la justice, et on l’a eue. »
Un message simple, mais d’une puissance immense. Derrière cette phrase, il y a deux ans d’attente, de silence et de douleur. D
eux années pendant lesquelles cette mère s’est battue pour que la mémoire de sa fille ne soit jamais effacée. Dans un souffle, elle ajoute :
« Même si ça ne nous rendra pas Lola. »
Durant le procès, elle avait déjà livré un témoignage bouleversant, évoquant le vide laissé par sa fille et la nécessité de continuer à vivre pour les siens. « Il faut que je me batte pour mon mari, mon fils, Lola… », avait-elle déclaré à la barre (CNEWS).
Une phrase prononcée dans un calme presque irréel, qui avait alors fait frissonner toute la salle.
Comme elle l’a confié, aucune décision judiciaire ne pourra « réparer » ce qui a été brisé. Son attitude digne et son courage face à l’horreur ont profondément marqué les observateurs présents.
Son combat, désormais, est celui de la mémoire. Maintenir vivant le souvenir de Lola, cette fillette joyeuse, aimée de tous, dont la disparition restera à jamais gravée dans la conscience collective.
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Le frère de Lola, entre douleur et amour infini
Face aux journalistes, le frère de Lola Daviet a lui aussi trouvé la force de s’exprimer après la condamnation de Dahbia Benkired. Ses mots, simples et sincères, ont profondément ému la France :
« On a eu ce qu’on voulait, on a restauré la mémoire de Lola, même si ça ne la fera pas revenir. »
Ces quelques phrases traduisent un mélange de fierté et de chagrin. Pour ce jeune homme, cette décision de justice ne marque pas la fin du cauchemar, mais la reconnaissance du combat mené par toute une famille depuis deux ans.
Lors du procès, il avait déjà pris la parole à la barre. Ému, il avait confié : « Je n’attends plus la vérité. Elle raconte plusieurs histoires… On veut savoir, mais je sais que je ne l’aurai pas. » (CNEWS). Une phrase d’une maturité bouleversante, prononcée avec retenue, face à l’accusée restée de marbre.
Devant les caméras, après le verdict, il a tenu à rendre hommage à sa mère :
« Je remercie ma mère d’être toujours là pour moi… Je t’aime, je voulais que tu le saches. » (Le Dauphiné libéré).
Un moment d’émotion pure, accueilli par des applaudissements discrets mais sincères dans la foule massée devant la cour.
Dans cette affaire, le frère de Lola s’est imposé comme la voix d’une génération meurtrie mais debout — celle qui refuse l’oubli. Ses mots résonnent aujourd’hui comme un dernier hommage à sa sœur, et comme le symbole d’une famille unie malgré la tragédie.
