Il s’approche pour photographier cette girafe… Ce qu’il découvre est bouleversant
Photographe girafe découverte bouleversante

Il s’approche pour photographier cette girafe… Ce qu’il découvre est bouleversant

Sur le moment, il pensait simplement capturer un cliché de plus. Mais en s’approchant de cette girafe, ce photographe est tombé sur une scène qu’il n’oubliera jamais. Ce qu’il a vu ce jour-là va bien au-delà d’une photo… et risque de vous bouleverser, vous aussi.

Une girafe étrange repérée dans le parc Kruger

C’est dans les vastes plaines du parc national Kruger, en Afrique du Sud, que cette rencontre a eu lieu. En pleine observation de la faune sauvage, un photographe naturaliste s’arrête net : au loin, une girafe attire son attention.

Mais quelque chose ne semble pas normal.

À mesure qu’il s’approche, son objectif se focalise sur les détails de l’animal. Le pelage présente des zones sombres, épaissies, comme recouvertes de croûtes ou de verrues.

Le cou, d’ordinaire si élégant, est marqué par des excroissances inhabituelles. Ce qu’il photographie ce jour-là va rapidement faire le tour du monde.

Girafe infectée par une maladie Parc Kruger

Photo : Marius Nortje 

L’image, à la fois fascinante et troublante, suscite l’émotion. Pourquoi cette girafe est-elle marquée ainsi ? Est-ce une malformation, une blessure… ou le signe d’une maladie méconnue ?

👉 C’est ce que nous allons découvrir dans la suite, avec une réalité peu connue du grand public…

Une maladie méconnue : la papillomatose cutanée

La girafe observée dans le parc Kruger souffre en réalité d’une maladie virale connue sous le nom de papillomatose cutanée. Cette affection est causée par un virus du type papillomavirus, proche de celui qu’on retrouve chez les bovins.

Bien qu’elle reste encore peu connue du grand public, elle est documentée depuis plusieurs années chez les girafes sauvages, notamment en Afrique de l’Est (Kenya, Tanzanie) et en Afrique australe (Afrique du Sud, Namibie).

La maladie se manifeste par l’apparition de lésions verruqueuses sur la peau, principalement au niveau du cou, du torse, ou des pattes. Ces excroissances cutanées peuvent varier en taille et en gravité : de petites plaques isolées à des masses épaisses et étendues, comme celles visibles sur la photo.

Cette forme de papillomatose ne se transmet pas à l’homme, mais elle peut se propager entre girafes, probablement par le biais d’insectes hématophages (comme les tiques ou les mouches piqueuses) ou par contact direct.

Si la maladie est rarement mortelle, elle peut affecter considérablement la qualité de vie de l’animal. C’est ce que nous allons voir dans la section suivante.

📚 À lire aussiUn requin blanc de 4 mètres filmé près de Porquerolles, les images sont stupéfiantes (VIDÉO)

Quels risques pour la girafe atteinte ?

La papillomatose cutanée n’est pas une maladie mortelle en soi, mais elle peut avoir des conséquences sérieuses pour les girafes infectées. Les excroissances verruqueuses, parfois très étendues, entraînent des gênes physiques qui nuisent à leur bien-être et à leur survie.

D’abord, les lésions peuvent provoquer des douleurs, notamment lorsqu’elles se développent sur des zones sensibles comme les articulations, les yeux ou les plis de la peau. Cela peut rendre la marche, l’alimentation ou la régulation thermique plus difficiles.

Autre danger : ces plaies ouvertes deviennent des portes d’entrée pour des infections bactériennes secondaires, surtout dans des environnements chauds et humides comme les savanes africaines. En cas de grattage ou de blessure, l’état de la peau peut rapidement se détériorer.

Enfin, une girafe affaiblie ou ralentie est plus vulnérable aux prédateurs naturels comme les lions, qui ciblent les individus les plus fragiles. De plus, dans certains cas avancés, la maladie peut même limiter la reproduction ou altérer le comportement social de l’animal.

👉 Malgré cela, certaines girafes infectées parviennent à survivre plusieurs années, selon l’ampleur des lésions et les conditions de leur environnement. 

Partagez cet article !

Si vous avez aimé cet article, faites-le nous savoir !

Notez cet article !
Articles similaires...