Affaire Delphine Jubillar : Les premiers mots de Cédric Jubillar lors de son procès font froid dans le dos
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Affaire Delphine Jubillar : Les premiers mots de Cédric Jubillar lors de son procès font froid dans le dos

Le moment que tout le pays attendait est arrivé. Après près de quatre ans de mystère et d’interrogations, le procès de Cédric Jubillar s’est ouvert ce lundi 22 septembre devant la cour d’assises du Tarn, à Albi.

L’homme de 37 ans, accusé du meurtre de sa femme Delphine, infirmière disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, se retrouve enfin face aux jurés.

Dans une salle d’audience sous pression, chaque mot, chaque geste est scruté. Les premières déclarations, les premiers portraits esquissés dressent déjà le cadre d’un procès hors norme, où la personnalité de l’accusé pourrait peser lourd dans la balance.

Une affaire hors norme : un procès sans corps, sans scène de crime (1/4)

L’affaire Delphine Jubillar est l’une des plus mystérieuses de ces dernières années. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, cette infirmière de 33 ans disparaît brutalement de son domicile de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Depuis, aucune trace, aucun corps, aucun aveu.

Et pourtant, près de quatre ans plus tard, son mari Cédric Jubillar se retrouve sur le banc des accusés, jugé pour meurtre devant la cour d’assises d’Albi. Un procès hors du commun, car il s’ouvre sans scène de crime identifiée, sans arme, sans témoin direct, avec 300 journalistes accrédités. Des personnes se sont même réveillées à 4h du matin ce lundi pour espérer avoir une place dans la Cour d’Assises.

👉 Tout repose sur un enchevêtrement d’indices, de comportements troublants et d’expertises psychologiques. C’est ce qui rend ce procès si haletant : l’énigme reste entière, et la vérité doit maintenant s’écrire devant les jurés.

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Les premiers mots de Cédric Jubillar et sa personnalité (2/4)

Dès l’ouverture du procès, Cédric Jubillar a tenu à clamer son innocence. Interrogé par le président, il a martelé :
👉 « Je ne suis pas coupable. »

Mais c’est une autre phrase qui a glacé la salle :

👉 « J’aime être imposant. »

Un aveu troublant, qui renforce le malaise autour de sa personnalité. Car si lui se décrit comme « fêtard, têtu et jovial », son entourage dresse un portrait bien plus sombre. Famille, proches, connaissances… beaucoup le décrivent comme narcissique, manipulateur, égocentrique, un homme qui aime dominer et imposer sa présence.

👉 Entre l’image qu’il veut donner de lui-même et celle que livrent ceux qui l’ont côtoyé, le contraste est saisissant. Et c’est ce décalage qui, déjà, pèse lourd dans l’ambiance tendue du procès.

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Une enfance cabossée et des blessures invisibles (3/4)

Derrière l’homme aujourd’hui jugé pour meurtre, il y a un enfant marqué à jamais par l’abandon. Né en 1987, Cédric Jubillar n’a jamais connu la stabilité. Son père biologique ? Presque une ombre. Deux rencontres seulement dans toute une vie, à 14 ans puis plus tard, sans suite. Une absence qui a laissé une trace profonde.

À 2 ans et demi à peine, Cédric est arraché à sa mère et placé en familles d’accueil puis en foyers. Ballotté d’un toit à l’autre, il grandit sans repères solides, dans un climat d’instabilité affective. Ses proches décrivent un enfant impulsif, en manque d’amour, toujours en quête d’attention.

👉 Ces blessures précoces sont-elles à l’origine de son besoin de dominer, de s’imposer, de provoquer ? Certains y voient l’explication d’une personnalité en quête de reconnaissance, d’autres le signe d’un caractère brisé dès l’enfance.

Un parcours chaotique, qui vient nourrir le mystère et les tensions autour de ce procès hors norme.

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Les avocats de Cédric Jubillar prêts à tout pour convaincre (4/4)

Dans ce procès hors norme, où aucun corps n’a jamais été retrouvé et où aucune scène de crime n’a pu être établie, la mission des avocats de Cédric Jubillar semble titanesque. Et pourtant, Me Alexandre Martin n’a pas tremblé : sa ligne de défense est claire, marteler qu’il n’y a aucune preuve irréfutable.

🛡️ Selon lui, tout repose sur des “convictions”, des “impressions”, mais rien de matériel. L’avocat n’hésite pas à rappeler que son client clame son innocence depuis le premier jour et qu’on risque de fabriquer un coupable faute de certitudes.

💥 Face aux portraits accablants dressés par l’entourage, Me Martin contre-attaque : « Le tyran n’existe pas », affirme-t-il, reprenant même les mots de l’enquêtrice de personnalité qui, dans son rapport, n’a pas qualifié Cédric de manipulateur.

✨ Aux côtés de Me Martin, Me Emmanuelle Franck insiste : on ne peut pas réduire un homme à une enfance chaotique pour en déduire une culpabilité. Pour elle, le procès doit s’en tenir aux faits, et rien d’autre.

👉 Dans cette salle d’audience où tout le monde scrute ses moindres gestes, Cédric Jubillar peut compter sur des avocats prêts à livrer bataille. Leur objectif : convaincre les jurés qu’au-delà du vacarme médiatique, il reste un doute immense.

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