À quoi sert ce “boitier” au-dessus des radars ? Voici pourquoi vous devriez vous en méfier
Utilité boitier au dessus des radars

À quoi sert ce “boitier” au-dessus des radars ? Voici pourquoi vous devriez vous en méfier

De plus en plus présent sur les routes, ce petit boîtier noir placé au-dessus de certains radars routiers intrigue… et inquiète des milliers d’automobilistes.

Vous roulez tranquillement sur une route nationale. Un radar fixe apparaît au loin. Classique. Mais en passant à sa hauteur, vous remarquez un petit boîtier noir, fixé juste au-dessus.

Il ne clignote pas. Il ne bouge pas. Il semble inoffensif. Et pourtant…

Ce que la majorité des automobilistes ignorent, c’est que ce “truc” discret est l’un des dispositifs de contrôle routier les plus avancés jamais installés.

Et contrairement aux radars classiques, il n’a pas besoin de flash pour vous attraper. Pire : il ne mesure pas que votre vitesse.

Quel est ce fameux boîtier au-dessus des radars ?

Ce discret boîtier, souvent noir ou gris foncé, n’est pas un simple accessoire.

Il s’agit d’un capteur LIDAR 3D de haute précision, comme le Nano-CAM, développé par l’entreprise française Parifex, homologué en France depuis 2022 pour le contrôle automatisé des infractions routières.

Ce qu’il est capable de faire

  • Mesurer la vitesse de plusieurs véhicules en simultané, sur plusieurs voies, même en cas de trafic dense.
  • Détecter automatiquement plusieurs types d’infractions, telles que des dépassements interdits, le non-respect des distances de sécurité, le franchissement de feux rouges ou de stops, l’usage du téléphone au volant, ou encore absence de ceinture de sécurité.
  • Scanner l’environnement routier en 3D, avec une précision de l’ordre du centimètre, même pour des objets en mouvement rapide.
  • Fonctionner sans flash visible, en émettant des impulsions laser invisibles, de jour comme de nuit, y compris par mauvais temps (pluie, brouillard, faible luminosité).

👉 Ces dispositifs sont certifiés par le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) et sont en cours de déploiement sur l’ensemble du territoire français, selon les dernières informations de la Sécurité routière (2023–2024).

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Pourquoi faut-il s’en méfier ?

Parce que ce petit boîtier discret ne se contente pas de surveiller votre vitesse. Il observe bien plus — et surtout, il le fait en toute discrétion, sans que vous ne vous en rendiez compte.

Contrairement aux radars classiques que l’on repère à leur flash ou à leur gabarit imposant, les capteurs LIDAR 3D comme le Nano-CAM :

  • Ne produisent aucun flash lumineux, car ils utilisent un laser infrarouge invisible à l’œil nu,
  • Fonctionnent en silence, sans bruit ni signal sonore,
  • Peuvent être fixes ou mobiles, installés temporairement sur un trépied ou un véhicule banalisé,
  • Et surtout, ils sont capables d’analyser en temps réel le comportement du conducteur : freinage brutal ou tardif, changements de trajectoire dangereux, non-respect des distances de sécurité.

Ce que cela signifie concrètement

Vous pouvez être contrôlé sans même vous en apercevoir.

Vous risquez une verbalisation pour des infractions comportementales, même si vous respectez la vitesse.

Aucune alerte visuelle ne vous prévient que vous avez été capté.

En résumé, ce type de radar nouvelle génération rend les contrôles invisibles mais omniprésents. Même en pensant rouler « dans les règles », vous pouvez être sanctionné sans jamais avoir vu venir l’infraction.

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Où ces boîtiers sont-ils déjà utilisés en France ?

Les capteurs LIDAR 3D, comme le Nano-CAM de la société française Parifex, sont déjà déployés ou en cours d’expérimentation dans plusieurs zones du territoire français.

▶️ Voici où on les retrouve actuellement :

  • Dans les radars urbains de nouvelle génération : notamment ceux utilisés dans les villes pour mesurer la vitesse, les distances de sécurité et le respect des feux rouges.
  • Sur des radars autonomes temporaires : installés sur des trépieds ou dans des véhicules banalisés, près des chantiers, des zones à risques ou en périphérie urbaine.
  • Dans plusieurs départements pilotes, notamment :
    • Yvelines (78) : zones périurbaines à fort trafic et expérimentations en milieu mixte,
    • Haute-Garonne (31) : tests sur les comportements à proximité des radars fixes,
    • Bouches-du-Rhône (13) : installation mobile pour l’analyse comportementale sur axe très fréquenté.

Selon les données publiées en 2023 par la Sécurité routière et les communiqués officiels de Parifex, ces boîtiers sont progressivement intégrés au nouveau parc de radars multifonctions, dans le cadre de la modernisation du contrôle routier français.

🎯 Objectif affiché :

→ Remplacer à terme les radars classiques par des dispositifs plus compacts, intelligents et polyvalents.
→ Renforcer la surveillance comportementale, en complément du simple contrôle de vitesse.

Restez vigilant, car même sans flash ni bruit, l’addition peut être salée… et elle ne vous laissera aucune chance de contester.

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