Vapotage : une maladie pulmonaire irréversible officiellement confirmée
Vapotage maladie pulmonaire irréversible

Vapotage : une maladie pulmonaire irréversible officiellement confirmée

Pendant des années, on nous a dit que le vapotage était « moins pire » que la cigarette. Mais une étude-choc publiée en mai 2025 vient de balayer cette idée.

Selon les chercheurs d’Oxford, vapoter multiplie par plus de deux le risque de développer une maladie pulmonaire grave, même chez les personnes n’ayant jamais fumé.

Et ce n’est plus une hypothèse : on parle ici de BPCO, une maladie chronique incurable.

Un constat scientifique qui fait froid dans le dos

C’est désormais établi : le vapotage peut entraîner une maladie pulmonaire chronique irréversible, même chez des personnes n’ayant jamais fumé de tabac.

Publiée en mai 2025 dans la revue Nicotine & Tobacco Research, une vaste étude menée par l’Université d’Oxford sur plus de 249 000 participants tire la sonnette d’alarme : le vapotage, même sans tabac, augmente de 2,3 fois le risque de développer une maladie pulmonaire irréversible.

Cette maladie, c’est la BPCO. La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire incurable qui provoque une inflammation permanente des bronches, entraîne une toux persistante, un essoufflement progressif, et réduit de manière irréversible la capacité pulmonaire.

Ce qui rend cette étude inédite, c’est qu’elle porte uniquement sur des vapoteurs n’ayant jamais fumé de cigarette classique. Résultat : même sans tabac, l’exposition régulière aux substances chimiques des e-cigarettes altère les tissus pulmonaires en profondeur.

« Nous avons été surpris par la force du lien entre vapotage et développement de la BPCO, indépendamment du tabagisme », souligne le Pr. Leung, coauteur de l’étude.

Ce n’est plus un simple soupçon. C’est une preuve clinique que vapoter peut gravement endommager les poumons — sans retour en arrière possible.

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Vapoter sans fumer : un faux sentiment de sécurité

Pendant longtemps, on a cru que vapoter sans jamais avoir fumé, c’était “safe”. En apparence, pas de goudron, pas de combustion… donc moins de risques ? C’est faux.

La réalité, c’est que les e-cigarettes exposent les poumons à des substances chimiques chauffées, parfois cancérogènes, souvent irritantes. Et contrairement à ce qu’on pense, les utilisateurs “100 % vape” ne sont pas épargnés.

L’étude d’Oxford révèle que même sans tabac, les vapoteurs exclusifs développent des pathologies pulmonaires chroniques. Et cela sans antécédent médical particulier.

C’est ce que dénonce Letitia Harding, experte santé publique :

« Une nouvelle génération est en train de devenir dépendante à la nicotine… et les effets sur leurs poumons seront irréversibles. »

Bref, le “sans tabac” ne rime pas avec “sans danger”. Et aujourd’hui, c’est scientifiquement prouvé.

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Les jeunes, premières victimes du vapotage

Fruité, sucré, stylisé. Le vapotage s’est installé dans le quotidien des ados comme un simple accessoire. Et pourtant, la dépendance à la nicotine s’installe plus vite qu’on ne le pense, surtout chez les plus jeunes.

Les arômes façon bonbon masquent une autre réalité : des dégâts invisibles, parfois irréversibles, sur les poumons encore en développement. Résultat : toux chronique, essoufflement… à 16 ans.

Le pire ? Beaucoup n’ont jamais touché à une cigarette classique. Le vapotage est devenu la première porte d’entrée vers la dépendance, sans même passer par le tabac.

« On reproduit les mêmes erreurs qu’avec la cigarette dans les années 60 », s’alarment certains médecins.

Aujourd’hui, des études tirent la sonnette d’alarme. Mais pour une partie de la jeunesse, le mal est peut-être déjà fait.

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