Quelques jours après le crash de l’avion, des témoins sur place et des analystes du secteur aéronautique affirment que le pilote aurait réalisé un geste héroïque pour sauver des centaines de vies.
Une catastrophe aérienne d’une ampleur dramatique
Le 12 juin 2025, le vol AI171 d’Air India, opéré par un Boeing 787-8 Dreamliner, s’est écrasé peu après son décollage de l’aéroport d’Ahmedabad en Inde à destination de Londres Gatwick au Royaume-Uni. À son bord, 242 passagers dont 12 membres d’équipage.
À peine 54 secondes après l’envol, le commandant de bord, le capitaine Sumeet Sabharwal, expérimenté et respecté, lance un appel de détresse :
« Thrust not achieved… falling… Mayday! »
Quelques instants plus tard, l’avion percute violemment une partie du campus médical voisin, provoquant la mort de 241 personnes à bord et de plusieurs dizaines au sol (entre 33 et 60 personnes tuées au sol selon les sources). Un seul passager survivra, grièvement blessé mais conscient. Le bilan aurait pourtant pu être bien pire…
Des premiers éléments de l’enquête, conjugués aux témoignages et aux enregistrements de vol, une hypothèse saisissante émerge : le pilote aurait, en pleine défaillance, effectué un geste héroïque de dernière minute, évitant ainsi un véritable carnage dans une zone densément peuplée.
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Le geste héroïque du commandant décrypté
D’après les premières constatations techniques communiquées par l’Aircraft Accident Investigation Bureau (AAIB) indien, en lien avec les autorités britanniques et américaines, le vol AI171 a connu une perte soudaine de puissance moteur peu après son décollage d’Ahmedabad.
L’activation du Ram Air Turbine (RAT), un dispositif d’urgence qui se déploie uniquement en cas de perte totale d’électricité et d’hydraulique, confirme un incident mécanique majeur dans les toutes premières secondes de vol.
Ce sont les données de trajectoire – issues des enregistrements radar et des boîtes noires – qui attirent particulièrement l’attention des experts. Malgré une altitude insuffisante et un environnement de vol critique, l’avion a décrit une légère déviation sur la droite, s’écartant du couloir aérien surplombant des zones résidentielles.
Ce choix de trajectoire intrigue : plusieurs analystes du secteur aéronautique estiment qu’il pourrait s’agir d’une tentative — consciente ou instinctive — du pilote Sumeet Sabharwal pour éviter une zone densément peuplée.
Des témoins confirment que l’appareil semblait « manœuvrer avec difficulté mais intention », comme pour éviter volontairement certains obstacles. Un comportement qui pourrait indiquer que le pilote, jusqu’au dernier instant, a tenté non pas de sauver le vol, mais de limiter le désastre au sol. Un geste héroïque d’une bravoure ultime.
Toutefois, à ce stade de l’enquête, aucune autorité n’a confirmé formellement qu’il s’agissait d’une manœuvre volontaire visant à sauver des vies au sol. Les boîtes noires, récupérées et en cours d’analyse, devront permettre de déterminer si cette trajectoire relevait d’une action délibérée ou d’une dérive contrainte par les pannes techniques.
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Ce que révèle l’enquête (provisoire)
Les boîtes noires ont été récupérées et sont en cours d’analyse. Les experts explorent plusieurs pistes : panne moteur double, défaut de carburant, dysfonctionnement électronique ou erreur humaine.
Le déploiement du RAT et l’enregistrement du dernier message vocal suggèrent une perte totale de puissance et un environnement de vol extrêmement instable.
La trajectoire finale pourrait être qualifiée de manœuvre d’évitement, bien que les enquêteurs restent prudents tant que l’analyse complète n’a pas été publiée.
Selon The Economic Times (reprise par Business Today), Captain Scheibner, ancien pilote de l’US Navy, a en effet analysé la vidéo récente du crash et relevé plusieurs éléments forts :
- Le déploiement du RAT, essentiel en cas de défaillance moteur ou perte totale de puissance, visible dans les images.
- Il a identifié dans la bande son un sifflement aigu correspondant au fonctionnement du RAT .
- Il relie ce déploiement, le bruit entendu, le « bang » et les fluctuations de lumière signalées par le rescapé (vol 11A) à un scénario de double panne moteur
Il conclut que ces indices « mettent la théorie de la double panne moteur en tête», mais souligne que l’enquête est encore au début.
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Un sacrifice salué, une tragédie étudiée
Si l’hypothèse d’un geste volontaire pour éviter les habitations se confirme, le capitaine Sabharwal pourrait être considéré à titre posthume comme un héros discret, ayant pris une décision de sang-froid dans un contexte désespéré.
Ce drame suscite déjà de nombreuses discussions au sein du secteur aérien et au sein du public indien, entre émotion et interrogation.
L’histoire de ce vol rappelle une vérité fondamentale de l’aviation : dans les pires scénarios, les réflexes humains peuvent encore faire la différence.
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