« À 77 ans, je touche 4 205 € de pension de retraite par mois grâce à ce métier très critiqué que j’ai exercé pendant 30 ans »

« À 77 ans, je touche 4 205 € de pension de retraite par mois grâce à ce métier très critiqué que j’ai exercé pendant 30 ans »

À 77 ans, cet homme vit une retraite que beaucoup jugeraient enviable : plus de 4 200€ par mois. Pourtant, le métier qui lui a permis d’y parvenir est loin de faire rêver.

Pendant plus de 30 ans, il a exercé une profession souvent critiquée, moquée, voire détestée, avant de raccrocher définitivement.

Aujourd’hui, il assume pleinement son parcours et révèle comment ce métier controversé lui offre désormais une pension bien supérieure à la moyenne.

Des retraites très inégales selon les métiers (1/3)

En France, la pension moyenne de retraite tourne autour de 1 400 € nets par mois, selon les dernières données de la DREES.

Mais derrière cette moyenne, les écarts sont considérables : un ancien cadre du privé touche en moyenne 2 400 €, quand un ouvrier perçoit souvent moins de 1 200 €.

Ces disparités s’expliquent par la durée de cotisation, le régime d’affiliation, mais aussi par la nature du métier exercé. Certains secteurs — souvent méconnus ou mal perçus — permettent d’accumuler des droits bien plus avantageux, notamment dans les professions libérales ou les offices ministériels.

Et c’est justement le cas de Didier, 77 ans, qui a souhaité témoigner. Pendant plus de trente ans, il a exercé un métier souvent critiqué par le grand public, mais qui lui assure aujourd’hui une retraite confortable de 4 205 € par mois.

👉 Derrière cette réussite inattendue se cache un parcours surprenant, marqué par les jugements, la pression et un métier que beaucoup préfèreraient éviter… jusqu’à découvrir combien il peut rapporter à la retraite.

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Le métier décrié qui lui rapporte plus de 4 000 € par mois (2/3)

Le métier qu’a exercé Didier pendant plus de trente ans est celui d’huissier de justice, devenu aujourd’hui commissaire de justice après la réforme de 2022.

Une profession souvent mal perçue, associée aux saisies ou aux expulsions, mais qui reste l’une des plus rentables parmi les professions libérales.

En France, les huissiers relèvent d’un régime de retraite spécifique : la CNAVPL pour la retraite de base et la CAVOM pour la complémentaire. Ce système, fondé sur l’accumulation de points, leur permet de toucher des pensions bien plus élevées que celles du régime général.

Selon Neovia Retraite, les revenus moyens des huissiers en activité oscillent entre 6 000 et 10 000 € par mois, avec des cotisations proportionnelles qui se traduisent ensuite par des droits renforcés à la retraite.

Après plus de 30 ans d’exercice et un départ à taux plein, Didier a ainsi validé tous ses trimestres et cumulé suffisamment de points pour percevoir une pension de 4 205 € par mois.

Un montant bien supérieur à la moyenne nationale — environ 1 400 € nets — et qui illustre combien ce métier décrié peut, sur le long terme, assurer une retraite confortable.

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Une exception qui illustre les grandes inégalités du système (3/3)

Le parcours de Didier met en lumière la réalité d’un système de retraite à plusieurs vitesses. Si certains métiers permettent de toucher plus de 4 000 € de pension par mois, la majorité des retraités français doivent se contenter de revenus bien plus modestes.

Selon la DREES, plus d’un tiers des retraités perçoivent moins de 1 200 € nets mensuels, et les écarts ne cessent de se creuser entre le régime général et les régimes spéciaux ou professions libérales.

Des différences qui s’expliquent par les niveaux de revenus, la durée d’activité et la structure même des caisses de cotisation.

Le cas de cet ancien huissier de justice rappelle donc que certaines carrières, souvent mal comprises ou jugées sévèrement, peuvent offrir à long terme une sécurité financière rare.

Une exception qui interroge sur l’équité du modèle actuel, et sur la manière dont la France valorise — ou non — les parcours professionnels hors du cadre classique.

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