La Suisse traverse l’une des plus fortes pénuries de main-d’œuvre de son histoire. Avec près de 85 000 postes vacants, le pays cherche activement des travailleurs, y compris venus de l’étranger.
Et ce n’est pas un hasard : entre un marché du travail dynamique, des salaires très élevés (entre 3 500 € et 7 500 € selon les métiers), et une sécurité de l’emploi enviée, la Suisse attire chaque année des milliers de candidats.
Que vous envisagiez de devenir travailleur frontalier, de demander un permis de travail suisse, de profiter de salaires plus hauts ou simplement de connaître les métiers en tension, cette liste va vous intéresser.
👉 Voici les métiers qui recrutent en Suisse ainsi que les salaires par métier, et les démarches indispensables pour travailler en Suisse en 2025.
Pourquoi la Suisse recrute massivement en 2025
La Suisse fait face à une situation inédite : près de 85 000 postes restent vacants, faute de candidats disponibles. Ce phénomène touche l’ensemble du territoire et s’explique par un mélange de facteurs démographiques, économiques et structurels.
Le vieillissement de la population suisse, combiné au départ à la retraite de milliers de professionnels expérimentés, a créé un vide difficile à combler. Les entreprises doivent désormais renforcer leurs stratégies de recrutement, notamment via des offres d’emploi Suisse et des campagnes de recrutement international ciblant les profils qualifiés.
Dans plusieurs domaines – santé, construction, industrie, logistique ou informatique – la pénurie de main-d’œuvre est devenue critique. Les employeurs ont été contraints d’adapter leurs conditions d’embauche, parfois en augmentant les rémunérations ou en améliorant les avantages offerts aux nouveaux talents.
Résultat : la Suisse propose aujourd’hui certains des salaires les plus attractifs d’Europe. De nombreux postes débutent autour de 3 500 €, tandis que les métiers qualifiés peuvent atteindre 7 000 à 7 500 €, un niveau directement lié au pouvoir d’achat local et à l’exigence du marché.
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Ces rémunérations, associées à un cadre de vie stable et à la qualité du marché du travail suisse, attirent de plus en plus de travailleurs étrangers, en particulier ceux qui envisagent un travail frontalier pour bénéficier du salaire moyen Suisse tout en vivant en France.
Voici les métiers qui recrutent par secteur et leurs salaires. ⤵️
Les métiers qui recrutent vraiment en Suisse (et leurs salaires)
Voici les métiers les plus recherchés, avec leurs salaires moyens et les conditions actuelles du marché du travail suisse.
1. Santé : infirmiers, aides-soignants, médecins
Le secteur de la santé est celui qui connaît la pénurie de main-d’œuvre la plus importante. Les hôpitaux et cliniques recrutent massivement, que ce soit via des offres d’emploi Suisse ou des agences de recrutement international.
Salaires moyens :
- Aide-soignant : 3 800 € – 4 500 €
- Infirmier diplômé : 5 000 € – 6 500 €
- Médecin généraliste : 7 000 € – 10 000 €
Des niveaux de rémunération rendus possibles par la forte demande, le salaire moyen Suisse très élevé et les avantages liés au travail frontalier.
2. Construction et métiers techniques (BTP, électricité, mécanique)
La construction suisse manque d’ouvriers et de techniciens qualifiés. Les entreprises du bâtiment proposent des salaires attractifs et une stabilité rare, notamment dans les cantons romands.
Salaires moyens :
- Ouvrier BTP : 4 000 € – 4 800 €
- Électricien qualifié : 4 800 € – 5 600 €
- Mécanicien / technicien : 4 500 € – 6 000 €
Grâce aux importantes infrastructures publiques et aux gros chantiers en cours, ce secteur reste l’un des plus dynamiques du pays. Les profils qualifiés ont même accès à des primes, un meilleur pouvoir d’achat et une forte sécurité de l’emploi.
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3. Informatique, ingénierie et métiers digitaux
C’est l’un des secteurs les mieux payés en Suisse. Les entreprises IT cherchent des développeurs, ingénieurs logiciels, experts réseau ou analystes en cybersécurité. La demande est si forte que certains salaires dépassent largement ceux observés en France.
Salaires moyens :
- Développeur junior : 5 000 € – 6 200 €
- Ingénieur logiciel : 6 500 € – 7 500 €
- Expert cybersécurité : 7 000 € – 9 000 €
Ces métiers bénéficient d’une forte demande, d’un pouvoir d’achat élevé et d’excellentes conditions d’embauche, notamment pour les candidats qui maîtrisent les technologies recherchées.
4. Logistique, transport et hôtellerie-restauration
Ces secteurs souffrent également d’un manque de main-d’œuvre, surtout dans les villes touristiques et les grands centres logistiques.
Salaires moyens :
- Chauffeur-livreur : 3 500 € – 4 500 €
- Cariste / magasinier : 3 800 € – 4 800 €
- Cuisinier : 3 800 € – 4 500 €
Ce sont des métiers plus accessibles, souvent ouverts aux profils motivés ou en reconversion, avec des démarches simplifiées dans le cadre du recrutement international.
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Comment travailler en Suisse ? (conditions, démarches et règles à connaître)
Pour profiter des opportunités professionnelles en Suisse, il est indispensable de connaître les démarches administratives et les règles liées au permis de travail Suisse. Le pays encadre strictement l’accès au marché de l’emploi afin de protéger ses entreprises et d’assurer un haut niveau de qualification.
La première étape consiste à obtenir l’autorisation adaptée : le permis G pour les personnes qui vivent en France et deviennent travailleur frontalier, le permis B pour ceux qui s’installent en Suisse avec un contrat durable, ou le permis L pour les séjours plus courts.
Ces statuts influencent directement votre assurance maladie Suisse et votre fiscalité des frontaliers, deux éléments essentiels à anticiper avant de signer un contrat.
La Suisse exige également la reconnaissance de certains diplômes, notamment dans la santé, l’ingénierie, le bâtiment ou l’électricité. Les candidats ayant une formation solide dans un secteur en tension bénéficient d’un avantage immédiat sur le marché du travail suisse, où les employeurs recherchent avant tout des profils compétents et opérationnels.
Enfin, il est crucial de comprendre les aspects financiers : le calcul du salaire net Suisse, les cotisations à la caisse de pension, le coût de la vie selon le canton et les obligations liées à l’assurance maladie obligatoire.
Ces éléments déterminent votre pouvoir d’achat réel et la rentabilité de votre projet professionnel, surtout si vous envisagez le travail frontalier pour concilier salaires élevés et vie en France.
