Vaccin contre le Covid : des effets indésirables persistants chez certains patients
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Vaccin contre le Covid : des effets indésirables persistants chez certains patients

En décembre 2019, le monde découvre avec stupeur l’émergence d’un nouveau virus venu de Chine. Rapidement, ce qui n’était qu’une mystérieuse pneumonie dans la ville de Wuhan devient une pandémie mondiale.

Le Covid-19 se propage à une vitesse fulgurante, forçant les gouvernements à fermer leurs frontières, imposer des confinements et paralyser l’économie mondiale.

Alors que les systèmes de santé sont sous pression et que les morgues débordent, la course au vaccin commence. Jamais dans l’histoire moderne un vaccin n’a été développé aussi rapidement.

En moins d’un an, les laboratoires Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson mettent sur le marché des vaccins autorisés en urgence pour contenir la catastrophe.

La campagne de vaccination mondiale démarre en trombe début 2021. Des millions de personnes reçoivent leur première dose, puis une deuxième, suivie de rappels. L’objectif est simple : réduire la mortalité, soulager les hôpitaux et stopper la propagation du virus.

Mais très vite, des voix s’élèvent. Certains dénoncent des effets secondaires inattendus, des symptômes persistants, et pointent du doigt l’absence de recul sur ces nouveaux vaccins à ARNm ou à vecteur viral. Les « antivax », comme on les appelle, sont moqués, marginalisés, parfois même censurés sur les réseaux sociaux.

Quatre ans plus tard, en 2025, alors que la pandémie semble enfin sous contrôle, ces critiques retrouvent une étrange résonance. Des milliers de personnes à travers le monde rapportent encore des effets secondaires durables, parfois invalidants, des années après leurs premières injections.

Certains se demandent si les sceptiques de la première heure n’avaient pas, au moins partiellement, raison de se méfier.

Un vaccin développé en un temps record, et des doutes qui persistent

Pour comprendre cette méfiance, il faut revenir à la vitesse avec laquelle ces vaccins ont été développés. En moins de 12 mois, les premières doses sont autorisées et administrées à grande échelle, une prouesse scientifique mais aussi un défi sanitaire colossal. Jamais un vaccin n’avait été produit, testé et déployé aussi rapidement.

Les premières doses du Pfizer-BioNTech et du Moderna, basées sur la technologie ARNm, sont injectées dès décembre 2020. AstraZeneca et Johnson & Johnson suivent avec des vaccins à vecteur viral quelques mois plus tard.

Face à l’urgence, les essais cliniques sont compressés, les processus de validation accélérés, et les effets à long terme demeurent largement inconnus. Cette rapidité suscite des doutes.

Les sceptiques parlent d’expérimentation à grande échelle, dénoncent un manque de transparence et prédisent des effets indésirables à long terme.

À l’époque, ces critiques sont largement balayées. Les scientifiques rassurent, les gouvernements encouragent voire imposent la vaccination, et les « antivax » deviennent la cible des médias et des réseaux sociaux. Pourtant, quatre ans plus tard, certaines inquiétudes se confirment.

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Les effets indésirables qui durent : témoignages de patients

Si la plupart des vaccinés ont bien toléré les injections, certains continuent de souffrir de symptômes persistants qui n’étaient pas anticipés. Voici deux témoignages parmi des milliers d’autres :

👵 Témoignage de Monique, 68 ans, retraitée

Monique, 68 ans, a reçu ses premières doses de Pfizer en 2021, puis deux rappels en 2022 et 2023. Elle raconte :

« Au début, c’était juste de la fatigue, des douleurs musculaires, je me disais que ça allait passer. Mais quatre ans plus tard, je me réveille toujours épuisée, avec des douleurs aux articulations comme jamais. Je n’ai plus la même énergie, j’ai dû arrêter mes promenades quotidiennes et je perds parfois l’équilibre sans raison. »

Elle ajoute, les larmes aux yeux : « Mon médecin ne veut pas faire le lien avec le vaccin, mais je suis persuadée que c’est à cause de ça. Avant, j’étais en pleine forme. »

👦 Témoignage de Lucas, 28 ans, développeur informatique

Lucas, 28 ans, a lui aussi ressenti des effets secondaires qu’il n’aurait jamais imaginés.

« Je n’avais aucun problème de santé avant le vaccin. Après ma deuxième dose de Moderna, j’ai commencé à avoir des douleurs thoraciques, des palpitations et une fatigue écrasante. Les médecins m’ont diagnostiqué une myocardite légère, mais ils m’ont dit que ça passerait. Sauf que trois ans plus tard, j’ai toujours des crises d’angoisse, des douleurs au cœur et je n’arrive plus à faire du sport. »

Il ajoute, désabusé : « J’ai l’impression qu’on m’a volé ma santé. »

Liste des Effets indésirables persistants les plus souvent rapportés :

Selon les données récentes des études publiées dans The Lancet, Vaccine et British Medical Journal, les effets indésirables persistants incluent :

  • Fatigue chronique
  • Douleurs musculaires et articulaires
  • Palpitations et douleurs thoraciques (myocardite, péricardite)
  • Troubles du sommeil
  • Anxiété et dépression
  • Syndrome de Guillain-Barré (paralysie partielle ou totale, souvent réversible)
  • Thrombose veineuse cérébrale
  • Vertiges et pertes d’équilibre
  • Brouillard mental et troubles de la concentration
  • Perte de goût ou d’odorat prolongée
  • Perturbations menstruelles (règles abondantes, irrégularités, douleurs accrues)
  • Éruptions cutanées et urticaire
  • Syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS)
  • Faiblesse musculaire généralisée
  • Neuropathie périphérique (engourdissement, picotements, douleur nerveuse)

Ces effets peuvent être transitoires ou chroniques, selon les cas, et sont souvent difficiles à diagnostiquer, car leurs mécanismes exacts restent mal compris. Des recherches sont en cours pour déterminer si ces symptômes sont directement liés aux vaccins ou à des facteurs préexistants amplifiés par l’injection.

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Mais un vaccin qui reste sûr, selon les autorités

Malgré ces témoignages troublants, les autorités sanitaires continuent d’affirmer que les vaccins Covid-19 sont sûrs et efficaces.

Des études à grande échelle, comme celle du Global Vaccine Data Network publiée en 2024, confirment que les effets secondaires graves restent rares, et que les bénéfices de la vaccination l’emportent largement sur les risques.

La Food and Drug Administration (FDA), l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappellent que des centaines de millions de vies ont été sauvées grâce à ces vaccins, et que les effets indésirables graves représentent une infime fraction des doses administrées.

« Les cas de myocardite, péricardite ou syndrome de Guillain-Barré sont rares et généralement réversibles » explique le Dr Sam Parnia, spécialiste en réanimation cardiaque à la NYU Langone Health.

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Que sait-on vraiment des effets à long terme ?

Mais cette certitude commence à s’effriter. Plusieurs études en cours cherchent à comprendre pourquoi certaines personnes développent des symptômes persistants.

Parmi les hypothèses étudiées : une inflammation chronique déclenchée par l’ARNm, une réponse auto-immune mal régulée, ou même des séquelles liées au stress post-pandémique.

Les autorités sanitaires sont confrontées à un dilemme : rassurer la population tout en restant transparentes sur les risques réels, même s’ils sont statistiquement rares.

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