« Je suis neurologue, et voici les 6 mauvaises habitudes qui détruisent votre mémoire »

« Je suis neurologue, et voici les 6 mauvaises habitudes qui détruisent votre mémoire »

Vous avez parfois des trous de mémoire, des noms qui vous échappent ou des rendez-vous oubliés ? Et si cela ne venait pas seulement de l’âge ou de la fatigue ?

Selon plusieurs neurologues, certaines habitudes du quotidien détruisent littéralement notre mémoire — souvent sans que nous en ayons conscience. Des gestes anodins répétés chaque jour affaiblissent peu à peu les connexions de notre cerveau.

Voici les 6 mauvaises habitudes que tout neurologue vous conseillera d’éviter si vous tenez à garder un esprit vif et une mémoire intacte.

1. Négliger le sommeil : l’ennemi numéro un de votre mémoire

Vous pensez peut-être pouvoir “récupérer plus tard” quand vous dormez mal ? Mauvaise idée. Le manque de sommeil est l’une des principales causes d’altération de la mémoire.

C’est pendant les phases de sommeil profond que le cerveau trie les informations de la journée, renforce les connexions neuronales et “nettoie” les toxines accumulées.

En dormant moins de 7 heures par nuit, ces processus sont perturbés : le cerveau retient moins bien, se désorganise, et certaines zones comme l’hippocampe — essentielle à la mémorisation — s’affaiblissent.

Résultat : oublis fréquents, difficultés de concentration et sensation de brouillard mental.

💡 Le bon réflexe : instaurer une routine de sommeil régulière, éviter les écrans avant le coucher et favoriser une chambre sombre et fraîche pour un sommeil réparateur.

📚 À lire aussi : Les personnes qui dorment avec leurs animaux de compagnie ont ces 7 caractéristiques selon les psychologues

2. Adopter une alimentation déséquilibrée

Ce que vous mettez dans votre assiette influence directement la santé de votre cerveau. Une alimentation trop riche en sucres rapides, graisses saturées ou produits ultra-transformés favorise l’inflammation et le stress oxydatif — deux ennemis connus de la mémoire.

Les excès de sucre, notamment, provoquent des pics de glycémie qui endommagent les neurones et altèrent la communication entre les cellules cérébrales.

À l’inverse, certains nutriments sont de véritables alliés de la mémoire : les oméga-3 (poissons gras, noix, graines de lin), les antioxydants (fruits rouges, légumes colorés) ou encore les vitamines B qui soutiennent le bon fonctionnement des neurones.

💡 Le bon réflexe : adopter une alimentation méditerranéenne riche en fruits, légumes, céréales complètes et huile d’olive. Votre cœur vous dira merci — et votre mémoire aussi.

📚 À lire aussiCe que signifie vraiment le fait d’interrompre sans arrêt les gens quand ils parlent, selon cette psychologue

3. Vivre sous un stress chronique

Un peu de stress stimule le cerveau, mais lorsqu’il devient permanent, il le détruit lentement. Le stress chronique entraîne une libération excessive de cortisol, une hormone qui, à long terme, endommage l’hippocampe — la zone clé de la mémoire et de l’apprentissage.

Résultat : oublis, fatigue mentale, difficultés à se concentrer et impression d’avoir “la tête ailleurs” en permanence.

Ce mécanisme est bien documenté : sous stress, le cerveau privilégie les réflexes de survie (“agir vite”) plutôt que la mémorisation et la réflexion. Vous pouvez donc être actif toute la journée… sans rien retenir.

💡 Le bon réflexe : pratiquer une activité relaxante au quotidien — marche, méditation, respiration profonde ou sport doux — et apprendre à ralentir. Quelques minutes de calme suffisent souvent à apaiser le mental et à préserver la mémoire.

📚 À lire aussiSanté : le stress peut déclencher cette maladie très douloureuse

4. Mener une vie sédentaire

Passer ses journées assis devant un écran ou dans une voiture ne nuit pas seulement au corps : cela abîme aussi le cerveau. Une vie sédentaire réduit le flux sanguin et l’apport d’oxygène vers les neurones, indispensables à leur bon fonctionnement.

À long terme, cela freine la création de nouvelles connexions cérébrales et diminue les performances de mémoire et de concentration.

Les études montrent que l’activité physique régulière stimule la production de protéines favorisant la plasticité du cerveau — sa capacité à apprendre, retenir et s’adapter. Même une simple marche quotidienne suffit à entretenir la vitalité cognitive.

💡 Le bon réflexe : bougez chaque jour, même légèrement. Marchez après les repas, prenez les escaliers, dansez ou jardinez : tout mouvement contribue à oxygéner le cerveau et à garder une mémoire vive.

📚 À lire aussi« J’ai vécu 25 ans avec un pervers narcissique : voici les 10 signes qui doivent vous alerter »

5. Ne plus stimuler son cerveau

Le cerveau est comme un muscle : sans entraînement, il s’affaiblit. Lorsque la routine s’installe et que les journées se ressemblent, la stimulation cognitive diminue, tout comme la mémoire.

Lire toujours les mêmes choses, faire les mêmes trajets, répéter les mêmes gestes… tout cela réduit la plasticité neuronale, cette capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions.

À l’inverse, apprendre, découvrir, s’étonner, ou sortir de sa zone de confort maintient les neurones en éveil. Les personnes qui cultivent leur curiosité, qui lisent, jouent, ou apprennent une langue étrangère conservent souvent une mémoire plus active et une meilleure concentration avec l’âge.

💡 Le bon réflexe : variez vos activités ! Lisez un livre différent, testez un jeu de réflexion, découvrez un nouveau lieu ou un loisir créatif. Chaque nouveauté renforce les circuits de votre mémoire.

📚 À lire aussiLes personnes qui aident les serveurs à débarrasser la table au restaurant présentent ces 3 traits de personnalité selon ce psy

6. Se reposer entièrement sur la technologie

Le smartphone se souvient de tout à votre place : numéros, trajets, rendez-vous… mais cette facilité a un prix. En confiant systématiquement ces tâches à la technologie, vous désactivez votre propre mémoire.

Le cerveau, moins sollicité, perd peu à peu l’habitude de retenir, notamment la mémoire spatiale (liée à l’orientation) et la mémoire de travail (celle qui nous aide à raisonner au quotidien).

Des études ont montré que l’usage excessif du GPS, par exemple, réduit l’activité de l’hippocampe — la même zone affectée dans certaines formes de déclin cognitif. Autrement dit, plus on délègue, moins on se souvient.

💡 Le bon réflexe : faites parfois confiance à votre tête plutôt qu’à votre téléphone. Essayez de mémoriser un trajet, un numéro, une liste ou un mot de passe. Ces petits exercices entretiennent la mémoire et renforcent la confiance en soi.

📚 À lire aussi« Je parle aux morts et cet objet présent dans de nombreuses maisons attire les mauvais esprits »

Related Posts
x