Cancer de la prostate : les symptômes précoces et alarmants que beaucoup découvrent trop tard

Cancer de la prostate : les symptômes précoces et alarmants que beaucoup découvrent trop tard

Chaque année en France, près de 60 000 hommes apprennent qu’ils sont atteints d’un cancer de la prostate — le cancer le plus fréquent chez l’homme, devant ceux du poumon et du côlon.

S’il est diagnostiqué à temps, plus de 9 malades sur 10 guérissent, mais trop d’hommes passent encore à côté des premiers signes, souvent confondus avec de simples troubles urinaires liés à l’âge.

Fatigue, douleurs diffuses, besoin fréquent d’uriner… des symptômes discrets qui peuvent cacher un danger silencieux. Voici les signes à reconnaître avant qu’il ne soit trop tard. ⤵️

Les premiers signes qui doivent alerter (1/5)

Au début, le cancer de la prostate peut se développer silencieusement pendant plusieurs années avant de provoquer des signes visibles. Pourtant, certains symptômes doivent rapidement éveiller l’attention.

Parmi les premiers signaux figurent des envies d’uriner plus fréquentes, notamment la nuit, un jet urinaire faible ou saccadé, une difficulté à commencer ou maintenir le jet d’urine, ou encore la sensation de ne pas vider complètement la vessie.

Ces symptômes sont souvent attribués à une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), une affection courante après 50 ans, mais ils peuvent parfois traduire une tumeur débutante.

D’autres signes plus discrets peuvent également apparaître : douleurs diffuses dans le bas du dos ou le bassin, fatigue inhabituelle ou encore troubles de l’érection récents sans cause apparente. Pris isolément, ces symptômes peuvent sembler anodins, mais leur persistance doit alerter.

📚 À lire aussiMaladie d’Alzheimer : ces 3 signaux pourraient alerter bien avant la perte de mémoire

Les symptômes graves à ne pas ignorer (2/5)

Lorsque le cancer de la prostate progresse, les symptômes deviennent plus évidents et parfois beaucoup plus inquiétants. C’est souvent à ce stade que la maladie est découverte.

Les signes les plus alarmants incluent la présence de sang dans les urines ou dans le sperme, une douleur persistante dans le bas du dos, le bassin ou les hanches, ainsi qu’une fatigue chronique ou une perte de poids inexpliquée.

Certains hommes remarquent également une difficulté accrue à uriner, une sensation de brûlure lors du jet d’urine ou des troubles de l’érection récents sans cause identifiée. Ces manifestations ne doivent jamais être minimisées : elles peuvent indiquer que la tumeur commence à s’étendre au-delà de la prostate.

Dans les formes plus avancées, le cancer peut atteindre les os ou les ganglions lymphatiques, provoquant des douleurs osseuses continues, une raideur articulaire ou encore un gonflement des jambes lié à une compression lymphatique.

À retenir : consulter dès l’apparition de ces signes permet souvent de freiner ou stopper la progression de la maladie. Plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison complète sont élevées.

📚 À lire aussiMaladie de Charcot : ces premiers symptômes qui doivent vous alerter

Comment se fait le dépistage du cancer de la prostate ? (3/5)

Le dépistage du cancer de la prostate repose sur deux examens simples, rapides et complémentaires.

Le premier est le dosage du PSA, une prise de sang qui mesure la quantité d’antigène spécifique de la prostate. Une valeur élevée peut indiquer une anomalie, mais ne signifie pas toujours un cancer : d’autres causes bénignes peuvent aussi faire monter ce taux.

Le second examen est le toucher rectal, réalisé par le médecin traitant ou l’urologue. Il permet de détecter d’éventuelles anomalies au niveau de la glande prostatique, comme un durcissement ou un nodule suspect. Bien qu’il soit parfois redouté, cet examen reste indolore et très rapide.

En cas de résultat douteux, des examens complémentaires sont proposés : IRM prostatique, échographie, ou biopsie pour confirmer le diagnostic. Ces étapes permettent de déterminer si le cancer est présent, et surtout, à quel stade il se trouve.

📚 À lire aussiAtteint d’un cancer en phase terminale, ce marathonien alerte sur ce signe n°1 qu’il a ignoré

Que faire en cas de doute ? (4/5)

Face à un symptôme inhabituel — difficulté à uriner, douleurs pelviennes, sang dans les urines ou fatigue persistante — le premier réflexe doit être de consulter rapidement son médecin traitant.

Il ne faut pas attendre que les symptômes s’aggravent : plus le diagnostic est posé tôt, plus les traitements sont légers et efficaces. Dans de nombreux cas, une simple surveillance active suffit à contrôler la maladie sans recours à la chirurgie ou à la radiothérapie.

🔎 Le dépistage n’est pas systématique en France, mais il est fortement recommandé à partir de 50 ans, et dès 45 ans en cas d’antécédents familiaux ou d’origine africaine. Détecté tôt, le cancer de la prostate se soigne dans plus de 90 % des cas, sans lourds traitements.

📚 À lire aussiCancer du pancréas : les deux signes précoces d’un cancer souvent fatal

À retenir : prévenir plutôt que guérir (5/5)

Le cancer de la prostate reste le cancer le plus fréquent chez l’homme, mais aussi l’un des mieux pris en charge lorsqu’il est détecté tôt. Les premiers symptômes — même discrets — doivent toujours pousser à consulter : troubles urinaires, douleurs pelviennes, fatigue, perte de poids ou sang dans les urines.

Grâce au dépistage précoce, plus de 9 hommes sur 10 guérissent, souvent sans traitement lourd. Le dosage du PSA et le toucher rectal restent les outils les plus simples et les plus efficaces pour détecter la maladie à un stade précoce.

💡 En parler à son médecin, c’est un petit geste… mais qui peut sauver une vie.
Ne laissez pas le silence masquer les signes : mieux vaut prévenir que guérir.

Related Posts
x