C’est un désir que beaucoup n’assument pas, mais que des millions partagent sans le dire… Une étude révèle ce que le fantasme le plus partagé par les Français, et cela pourrait bien vous surprendre.
Beaucoup n’osent pas en parler, même à leur partenaire. Certains en ont un peu honte, d’autres pensent être seuls à l’imaginer.
Et pourtant… Une étude récente révèle qu’un fantasme souvent considéré comme tabou est en réalité le plus partagé par les Français. Oui, plus que les scénarios exotiques ou les aventures hors du couple.
Ce désir discret, que l’on garde pour soi, serait en fait bien plus courant qu’on ne le croit. Une découverte qui en dit long sur notre rapport à l’intimité… et sur ce qu’on ne dit pas toujours à voix haute.
Un désir discret, mais largement partagé
C’est un fantasme que beaucoup gardent pour eux. Discret, parfois jugé gênant, il semble pourtant traverser toutes les générations, les genres et les profils.
Loin des clichés sur les scénarios extravagants ou les expériences extrêmes, ce désir consiste tout simplement à faire l’amour en dehors de la chambre. Un lieu insolite, inattendu, qui brise la routine du quotidien.
Selon une étude menée en décembre 2024 par l’institut Discurv pour la plateforme XLoveCam, 65 % des Français placent ce fantasme au sommet de leurs envies. C’est, de loin, le plus partagé.
Et ce, devant d’autres scénarios souvent évoqués dans les médias, comme les jeux de rôles, les aventures à plusieurs, ou les expériences extraconjugales.
Les lieux préférés ? La voiture arrive en tête (73 %), suivie par la plage déserte (71 %), la piscine (69 %) ou encore la forêt (67 %). Plus étonnant encore, 46 % évoquent l’ascenseur, et 42 % le lieu de travail. Des endroits choisis non pour leur confort, mais pour le frisson qu’ils procurent.
Ce chiffre massif montre que ce fantasme, bien qu’en apparence banal, résonne profondément avec notre besoin de liberté, de spontanéité et de nouveauté. Et surtout, qu’il n’est ni honteux, ni marginal.
Il est, au contraire, largement partagé… parfois sans que personne n’ose en parler.
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Pourquoi ce fantasme reste difficile à avouer
Malgré sa popularité, ce fantasme reste entouré d’un certain silence. Beaucoup de personnes n’en parlent pas, même à leur partenaire. En cause ? Une forme de gêne sociale, liée à l’idée que les envies sexuelles devraient rester dans un cadre perçu comme « normal » ou « acceptable ».
Pour certains, le simple fait d’imaginer un acte intime en dehors de la chambre semble déjà transgressif. C’est souvent la peur d’être jugé, incompris, voire rejeté, qui empêche d’en parler.
Les lieux publics évoquent la prise de risque, l’interdit, et parfois même la honte, surtout dans les générations plus âgées où la sexualité reste encore un sujet délicat.
Ce fantasme touche pourtant des profils très variés. Mais le regard des autres – réel ou imaginé – freine les confidences. Dans le couple, l’autocensure est fréquente, même quand la complicité est bien installée. Dire à son conjoint qu’on aimerait faire l’amour ailleurs qu’au lit peut être mal interprété, ou vécu comme une critique du quotidien.
Enfin, il y a une confusion fréquente entre désir et passage à l’acte. Beaucoup ont peur qu’en avouant un fantasme, cela soit perçu comme une demande pressante ou un besoin insatisfait. Alors, par prudence ou par pudeur, on préfère se taire… même quand on est deux à penser la même chose.
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Fantasmes : en parler ou pas ?
La question revient souvent dans les couples : faut-il oser parler de ses fantasmes ? Et si oui, comment le faire sans gêner l’autre ni casser l’équilibre du duo ?
La réponse dépend évidemment de chaque relation, mais les spécialistes sont unanimes sur un point : la communication bienveillante est toujours préférable au silence frustré.
Exprimer un fantasme ne veut pas forcément dire vouloir le réaliser. Il s’agit avant tout de partager une envie, une image, un jeu de l’esprit, sans pression. Dans un couple, en parler peut renforcer la complicité, créer un climat de confiance et même ouvrir de nouvelles discussions sur le désir, les envies ou les limites de chacun.
En revanche, il est essentiel de respecter les réactions. Si l’autre n’est pas réceptif, ou se sent mal à l’aise, il ne faut ni insister, ni juger. Le consentement – même dans l’imaginaire – reste une règle fondamentale.
Parler de ses fantasmes, ce n’est pas tout dire, ni tout vouloir. C’est simplement accepter que le désir a mille formes… et que parfois, il suffit d’en discuter pour mieux se comprendre.
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