En voulant retirer un simple poil incarné à l’aine, Steven Spinale ne se doutait pas qu’il mettait sa vie en danger.
Hospitalisé d’urgence, cet Américain de 36 ans est plongé dans un coma artificiel. Les médecins ne lui donnent alors que 4 % de chances de survie.
Un geste banal qui tourne mal
Fin 2022, chez lui au Texas, Steven Spinale remarque un poil incarné au niveau de l’aine (entre le tronc et la cuisse). Rien d’inhabituel, pense-t-il. Comme beaucoup, il décide de l’enlever lui-même, à mains nues, sans gants ni matériel stérile.
Quelques heures plus tard, la zone est déjà rouge et sensible. Il ignore encore que des bactéries ont pénétré par cette minuscule ouverture cutanée.
Dans les jours qui suivent, la douleur s’intensifie, un gonflement apparaît et la fièvre monte. Ce qui n’était qu’une gêne devient le point de départ d’un combat pour sa survie.
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Une descente aux enfers médicales
En quelques jours, l’infection issue du poil incarné se propage dans tout le corps de Steven. Les médecins diagnostiquent une septicémie, une infection généralisée du sang, qui déclenche un choc septique.
Ses organes commencent à lâcher les uns après les autres : il développe une double pneumonie, un syndrome de détresse respiratoire aiguë, des caillots sanguins et même une infection cardiaque nécessitant une chirurgie à cœur ouvert.
À mesure que les heures passent, son état se dégrade. Les médecins prennent une décision radicale : le plonger dans un coma artificiel pour tenter de le stabiliser. Le pronostic tombe comme une sentence : Steven n’a plus que 4 % de chances de survie.
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Un réveil que personne n’attendait
Plongé dans un coma artificiel dès son admission à l’hôpital, Steven y restera plus de trois semaines, son corps maintenu en vie par des machines. Pendant cette période, ses proches vivent dans l’angoisse, préparés par les médecins au pire scénario.
Puis, au début du mois suivant, un changement inattendu survient : son activité cérébrale montre des signes de reprise. Quelques jours plus tard, il ouvre les yeux. Les tests confirment l’incroyable : aucune lésion cérébrale.
Mais la sortie du coma n’est que le début d’un long parcours. Pendant plusieurs mois, Steven doit réapprendre à parler, à se nourrir seul, puis à marcher. D’après The Sun, c’est seulement à la fin de l’année 2023, près d’un an après son hospitalisation, qu’il parvient à se déplacer de nouveau de manière autonome — un progrès qualifié de miraculeux par son équipe médicale.
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Les leçons à retenir
L’histoire de Steven Spinale rappelle qu’un poil incarné n’est pas toujours anodin. Dans la plupart des cas, il disparaît sans complication. Mais, selon les dermatologues interrogés par Journal des Femmes Santé, il peut devenir dangereux lorsqu’il s’infecte et que les bactéries pénètrent dans la circulation sanguine.
Les signes qui doivent alerter sont clairs :
- Rougeur qui s’étend rapidement autour de la zone
- Douleur intense et persistante
- Présence de pus ou d’écoulement
- Fièvre et malaise général
En cas de symptômes, la règle est simple : ne pas manipuler et consulter rapidement un professionnel de santé.
« Manipuler un poil incarné avec des outils non stérilisés augmente considérablement le risque d’infection », rappellent les experts cités par The Sun.