Santé : le stress peut déclencher cette maladie très douloureuse
Stress déclenche maladie douloureuse

Santé : le stress peut déclencher cette maladie très douloureuse

Fatigue persistante, tensions musculaires, insomnies, maux de ventre… Le stress a bien des visages.

Mais parfois, ses effets vont bien au-delà de simples désagréments passagers. Il arrive qu’un épisode de stress intense, après un deuil, un licenciement, une période d’épuisement ou même une dépression, déclenche quelque chose d’inattendu.

Une maladie que l’on pensait loin derrière soi.

C’est ce qui est arrivé à Claire, 54 ans, cadre dans le secteur bancaire. Après plusieurs mois de tension professionnelle extrême, elle ressent soudain des brûlures étranges sur le côté du torse.

« Comme des coups de couteau sous la peau », dit-elle. Très vite, des éruptions cutanées apparaissent, la douleur devient insupportable.

Claire n’avait jamais eu cette maladie auparavant. Et pourtant, elle couvait en elle, depuis des années, sans le savoir.

Aujourd’hui, les médecins sont formels : le stress est un déclencheur reconnu de cette pathologie virale, particulièrement fréquente chez les personnes âgées de plus de 50 ans… mais pas seulement.

Quand le stress réveille ce virus dormant

De nombreuses études montrent que le stress chronique affaiblit significativement notre système immunitaire.

Or, certains virus restent tapis en nous après une première infection, parfois depuis l’enfance. Tant que notre immunité reste solide, ils dorment. Mais il suffit d’une brèche, d’une fatigue intense ou d’un choc émotionnel, pour qu’ils se réactivent.

Les symptômes arrivent alors en quelques heures ou quelques jours :

  • D’abord une douleur étrange, souvent localisée sur un seul côté du corps.
  • Puis une sensation de brûlure ou de picotements.
  • Enfin, des cloques ou plaques rouges douloureuses apparaissent à la surface de la peau.

La douleur, dans certains cas, peut être si forte qu’elle empêche de dormir, de bouger, ou même de porter des vêtements.

Certaines personnes décrivent une douleur « nerveuse, profonde, et impossible à calmer« .

Ce n’est pas une allergie, ni une simple irritation… mais bien un virus qui se réveille sous l’effet du stress.

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Le zona : ce virus dormant qui ressurgit à l’âge adulte

La maladie en question, c’est le zona. Elle est provoquée par la réactivation du virus varicelle-zona (VZV), le même virus qui provoque la varicelle chez l’enfant.

Une fois cette première infection passée, le virus ne disparaît pas : il reste en sommeil dans les ganglions nerveux.

Et parfois, souvent chez les personnes de plus de 50 ans ou en période de stress intense, il se réactive.

Résultat : une inflammation des nerfs, suivie d’une éruption cutanée très douloureuse.

📊 Quelques chiffres récents :

  • En France, environ 300 000 cas de zona sont recensés chaque année.
  • Selon l’Assurance Maladie, 1 personne sur 4 développera un zona au cours de sa vie.
  • Après 65 ans, le risque double.

Les épisodes de stress majeur augmentent ce risque de 13 à 40 % selon plusieurs études (Danish cohort 2021, CDC USA).

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Les symptômes à reconnaître

Le zona se manifeste généralement par :

  • Une douleur vive, souvent unilatérale, en ceinture ou sur le visage
  • Une éruption vésiculeuse (plaques rouges, cloques)
  • Des brûlures ou démangeaisons intenses
  • Une fièvre légère, fatigue, maux de tête

Il peut durer de 2 à 4 semaines, mais dans certains cas, la douleur persiste plusieurs mois : c’est la névralgie post-zostérienne, complication fréquente chez les seniors.

Traitements et prévention

Le traitement repose sur des antiviraux (acyclovir, valaciclovir…) à prendre dans les 72 heures suivant les premiers signes pour limiter la gravité et la durée.

En complément :

  • Des antalgiques puissants (paracétamol, tramadol, voire morphine selon les cas)
  • Des crèmes apaisantes ou pansements spécifiques
  • Du repos et, si nécessaire, un arrêt de travail

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La vaccination : une arme préventive

Depuis 2023, un nouveau vaccin (Shingrix®) est recommandé pour les personnes de 65 ans et plus ou celles à risque (immunodéprimés).

Il offre une protection de plus de 90 % contre le zona et ses complications, selon la Haute Autorité de Santé.

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