Le 10 avril 2025, Agathe Hilairet, une jeune femme de 28 ans, quitte la maison familiale à Vivonne, dans la Vienne, pour son jogging habituel. Elle connaît parfaitement ce parcours, fait de chemins forestiers et de petites routes de campagne. Mais ce jour-là, Agathe ne rentrera jamais.
Ses proches s’inquiètent rapidement. Pas de message, pas de signe de vie, aucun appel. Ce n’est pas dans ses habitudes. La panique monte. En fin d’après-midi, ses parents alertent les autorités.
Très vite, les gendarmes mobilisent des dizaines de militaires, épaulés par des plongeurs, des équipes cynophiles et des hélicoptères. Le périmètre de recherche s’étend rapidement sur plusieurs kilomètres autour de Vivonne, jusqu’à englober les forêts environnantes, les rivières et les chemins de campagne.
Les jours passent, les recherches s’intensifient, mais aucune trace d’Agathe. Les premières hypothèses évoquent un accident, une chute, voire un enlèvement, mais rien ne semble correspondre. L’angoisse des proches se transforme en désespoir.
Et puis, le 4 mai 2025, près de trois semaines après sa disparition, un promeneur fait une découverte inattendue, qui va relancer l’enquête dans une direction plus sombre et plus troublante que prévu…
Des semaines de recherches et une découverte macabre
C’est au sud de Vivonne, dans un sous-bois en périphérie des premières zones de recherche, que le corps d’Agathe est finalement retrouvé.
C’est un promeneur qui donne l’alerte après avoir senti une odeur nauséabonde et remarqué une activité inhabituelle de corbeaux planant bas dans les arbres.
Les gendarmes, rapidement dépêchés sur place, découvrent le corps d’Agathe en état de décomposition avancée.
Elle est encore vêtue de sa tenue de jogging, mais les enquêteurs notent immédiatement que le corps se trouve dans une zone difficilement accessible, loin des chemins balisés qu’elle empruntait habituellement.
L’autopsie, réalisée le 5 mai, n’a pas permis de déterminer les causes exactes du décès. Aucune trace de violence évidente n’a été retrouvée sur le corps, et les analyses toxicologiques sont toujours en cours.
Pour l’instant, aucune hypothèse n’est écartée. Les enquêteurs évoquent la possibilité d’un accident, d’un suicide ou même d’une agression, sans privilégier pour l’instant l’une de ces pistes.
Cependant, le lieu de la découverte, à l’écart des chemins et des zones initialement fouillées, soulève de nombreuses questions.
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Une découverte macabre par les enquêteurs
Ce qui rend cette découverte particulièrement troublante, c’est l’état du corps et le fait que la zone ait déjà été potentiellement explorée précédemment.
Cela laisse penser que le corps pourrait avoir été déplacé après la mort, ou manipulé d’une manière encore inconnue par quelqu’un, et que cette personne est toujours dans la nature.
François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, a également déclaré sur RTL : « Il sera intéressant de savoir si des personnes sont déjà passées par la zone de découverte, qui apparemment est en périphérie de la zone de recherche. »
Il a également mentionné que si tel était le cas, cela pourrait suggérer que le corps ait été déplacé « dans un deuxième temps ».
Cette découverte terrifiante signifierait que le corps n’était pas là lors des premières recherches des gendarmes, et qu’il a été positionné là après. Ce n’est qu’une hypothèse pour le moment, mais cela inquiète les habitants du village.
Les gendarmes ont également prélevé des échantillons de sol sur la zone pour tenter de déterminer depuis combien de temps le corps se trouvait à cet endroit précis, et si des traces de produits chimiques ou de substances toxiques peuvent expliquer son état.
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Une communauté sous le choc, des questions en suspens
La commune de Vivonne est profondément bouleversée par cette tragédie. La maire, Rosemary Berthaud, exprime l’incompréhension générale :
« Il y avait une inquiétude au moment des faits dans la mesure où on ne savait pas ce qui s’était passé. Aujourd’hui, on ne sait toujours pas ce qui s’est passé. Donc moi, je dis qu’il faut rester prudent. Pour l’instant, on est à la peine au recueillement.«
Un cahier de condoléances est mis en place à la mairie pour permettre aux habitants de rendre hommage à Agathe. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, notamment l’analyse des données téléphoniques et des effets personnels retrouvés sur les lieux, dans l’espoir de faire la lumière sur cette affaire.
Les enquêteurs continuent de passer la zone au peigne fin, espérant trouver des indices supplémentaires pour expliquer cette fin tragique. Les analyses médico-légales, en cours, devraient permettre de préciser les circonstances du décès et peut-être enfin comprendre ce qui est arrivé à Agathe Hilairet ce matin du 10 avril 2025.
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