C’était un matin paisible, comme tant d’autres. Une femme quinquagénaire descend au jardin avec son panier, prête à récolter quelques légumes.
Rien de plus banal : le bruit des feuilles sous ses pas, le cliquetis des outils, l’odeur de la terre encore humide. Tout laisse penser à une scène ordinaire, presque rassurante.
Mais à la mi-journée, quelque chose cloche.
Elle ne répond plus. Ne revient pas. Son panier est retrouvé, abandonné près d’une rangée de haricots. Aucun bruit, aucun cri. Seulement ce sentiment oppressant qu’il s’est passé quelque chose. Quelque chose d’inimaginable.
Personne, pas même ses proches, n’aurait pu deviner l’horreur tapie dans l’ombre.
Ce qu’ils allaient découvrir allait glacer tout un village.
Disparition inquiétante et découverte terrifiante
Le drame ne s’est pas déroulé en France, mais à des milliers de kilomètres, en Indonésie. Pourtant, les circonstances sont si simples, si humaines, qu’elles pourraient toucher n’importe qui, n’importe où.
Le 9 avril 2025, sur l’île de Buton, dans la province des Célèbes en Indonésie, Wa Siti, une femme de 55 ans, est sortie comme chaque jour récolter des légumes dans son potager, non loin de chez elle. Mais ce jour-là, elle ne reviendra jamais.
Ne la voyant pas rentrer, son mari décide d’aller la chercher. Il découvre le panier, les légumes éparpillés… mais aucune trace de son épouse. En appelant les voisins, il lance des recherches dans la zone.
Quelques dizaines de mètres plus loin, ils tombent sur un spectacle glaçant : un énorme python réticulé, d’environ 7 mètres, couché dans les hautes herbes, le ventre étrangement gonflé.
Le serpent a été tué à coups de machette. À l’intérieur de son corps, les villageois découvrent le cadavre de la femme, engloutie en grande partie. La tête avait déjà été avalée, le reste suivait. Il était trop tard.
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Un prédateur discret mais redoutable
Le python réticulé est le plus long serpent du monde. Non venimeux, il tue par constriction : il s’enroule autour de sa proie, l’étouffe lentement, puis l’avale entière, en commençant par la tête.
On le retrouve principalement en Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie, en Malaisie ou aux Philippines.
Les attaques contre les humains restent rares, mais de plus en plus fréquentes ces dernières années, notamment à cause de la réduction de leur habitat naturel, de la déforestation et du rapprochement croissant entre les villages et les zones sauvages.
Depuis 2017, au moins quatre attaques mortelles similaires ont été recensées en Indonésie.
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Une tragédie qui secoue toute une communauté
Le corps de Wa Siti a été ramené à sa famille pour des funérailles immédiates. Les images du serpent, transporté par des villageois à l’aide de bâches, ont fait le tour du pays.
Sur les réseaux sociaux, l’histoire a choqué et ému. Beaucoup saluent le courage des villageois, mais d’autres alertent sur les dangers croissants que représente la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage.
Ce drame nous rappelle que, même en 2025, la nature peut encore surprendre, parfois avec une violence absolue.
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