Assurance-vie : tout comprendre sur ce produit d'épargne en 2025
Assurance-vie

Assurance-vie : tout comprendre sur ce produit d’épargne en 2025

En 2025, l’assurance-vie reste l’un des placements préférés des Français, à la fois pour épargner à son rythme, préparer sa retraite et transmettre un capital en toute légalité. Mais entre les nombreux contrats, supports et règles fiscales, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver.

👉 Voici un guide complet et gratuit de l’assurance-vie en 2025 pour tout comprendre : fonctionnement, avantages, fiscalité, frais, et meilleures pratiques.

Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?

L’assurance-vie est un placement financier souple et accessible, qui permet d’épargner à son rythme, tout en préparant de futurs projets comme la retraite ou la transmission de patrimoine.

Concrètement, vous versez de l’argent sur un contrat ouvert auprès d’une banque, d’un assureur ou d’une plateforme en ligne. Cet argent est ensuite investi soit sur un fonds en euros (sécurisé), soit sur des unités de compte (plus dynamiques, mais non garanties).

En cas de retrait (appelé “rachat”), vous pouvez récupérer tout ou partie de votre épargne, à tout moment. Et en cas de décès, le capital est versé aux bénéficiaires désignés, dans un cadre fiscal très avantageux.

En 2025, l’assurance-vie reste l’un des placements préférés des Français pour sa souplesse, sa fiscalité attractive et sa capacité à s’adapter à tous les profils.

Pourquoi ouvrir une assurance-vie en 2025 ?

Voici les principaux atouts de ce placement.

Une fiscalité avantageuse après 8 ans

L’assurance-vie offre un régime fiscal très attractif. Après 8 ans de détention, vous bénéficiez d’un abattement annuel sur les gains de 4 600 € (ou 9 200 € pour un couple).

Au-delà, les gains sont taxés à seulement 7,5 % (hors prélèvements sociaux), un taux bien plus bas que celui de l’impôt sur le revenu classique.

Une transmission optimisée hors succession

En cas de décès, le capital transmis via l’assurance-vie ne passe pas par la succession classique. Pour les sommes versées avant 70 ans, chaque bénéficiaire peut recevoir jusqu’à 152 500 € exonérés de droits de succession.

Cela en fait un outil de transmission puissant et souple, notamment pour aider ses enfants ou petits-enfants.

Une épargne flexible et accessible

L’assurance-vie s’adapte à tous les profils. Vous pouvez verser librement, faire des retraits à tout moment, et changer vos supports d’investissement (fonds euros, actions, immobilier, etc.) selon vos objectifs.

C’est un placement évolutif, aussi bien pour les épargnants prudents que pour ceux qui recherchent de la performance.

Les différents types de contrats

En 2025, il existe deux grandes catégories de contrats d’assurance-vie : le monosupport et le multisupport

Le contrat monosupport : sécurité avant tout

Un contrat monosupport repose uniquement sur un fonds en euros. C’est un support sécurisé qui offre deux garanties clés :

  • le capital est garanti à 100 %,
  • les intérêts générés chaque année sont définitivement acquis (effet cliquet).

Le fonds en euros est géré par l’assureur, qui investit majoritairement dans des obligations d’État ou d’entreprises. En 2025, son rendement moyen se situe entre 1% et 2,5 % brut, avec peu de volatilité.

C’est la solution idéale pour les épargnants prudents ou les personnes proches de la retraite.

Le contrat multisupport : performance et diversification

Le contrat multisupport combine le fonds en euros sécurisé avec des unités de compte (UC), qui sont investies sur des supports plus dynamiques : actions, ETF, immobilier (SCPI, SCI), fonds thématiques, etc.

Les unités de compte ne sont pas garanties en capital, mais elles offrent un potentiel de rendement supérieur à long terme. Le multisupport permet de diversifier son épargne, d’adapter son allocation au fil du temps, et de viser une croissance plus ambitieuse.

C’est le contrat recommandé pour les épargnants qui souhaitent allier sécurité et performance.

Les deux types de contrats (monosupport ou multisupport) peuvent être souscrits :

  • soit en ligne : via des courtiers ou assureurs 100 % digitaux (ex : Linxea, Nalo, Placement-direct),
  • soit en banque ou auprès de compagnies traditionnelles.

Les contrats en ligne sont en général plus avantageux : 0 % de frais d’entrée, frais de gestion réduits, plus de supports disponibles, une gestion plus flexible et réactive.

À l’inverse, les contrats bancaires sont souvent plus chers, avec des frais d’entrée élevés (jusqu’à 3–5 %), une offre de supports limitée, et des performances souvent moins compétitives.

👉 À moins de vouloir un accompagnement physique très personnalisé, ils sont généralement déconseillés.

Les frais

Les frais d’assurance-vie varient fortement d’un contrat à l’autre. Bien les comprendre est essentiel, car ils ont un impact direct sur la performance de votre épargne à long terme.

Voici les principaux frais à connaître en 2025 :

  • Frais d’entrée (ou de versement) : ils sont prélevés à chaque dépôt effectué sur votre contrat. Dans les contrats bancaires classiques, ils peuvent atteindre jusqu’à 5 %, ce qui grève immédiatement votre capital. À l’inverse, la plupart des contrats en ligne appliquent 0 % de frais d’entrée.
  • Frais de gestion annuels : ils s’appliquent chaque année sur le capital investi. Pour un fonds en euros, ils varient entre 0,50 % et 1,00 %. Pour les unités de compte, les frais sont souvent plus élevés (jusqu’à 2,5 % selon les supports choisis).
  • Frais d’arbitrage : si vous changez la répartition de vos investissements (par exemple, passer du fonds en euros à des unités de compte), des frais peuvent s’appliquer. Ils sont souvent gratuits ou très faibles en ligne, mais peuvent atteindre 1 % du montant arbitré dans les contrats traditionnels.
  • Frais de gestion sous mandat (optionnel) : si vous confiez la gestion de votre contrat à un professionnel, des frais supplémentaires de 0,4 à 1,5 % par an s’appliquent selon votre profil de risque.
  • Frais cachés sur certains supports : les unités de compte comme les SCPI, trackers ou fonds thématiques incluent parfois des frais internes supplémentaires, entre 0,8 % et 2,5 %.

En résumé, les contrats en ligne sont nettement plus compétitifs, avec des frais réduits, voire inexistants sur certaines opérations. Sur un placement de long terme, des frais mieux maîtrisés peuvent faire gagner plusieurs dizaines de milliers d’euros.

La fiscalité de l’assurance-vie en 2025

Que ce soit lors d’un retrait (rachat) ou au moment du décès, ce placement bénéficie d’un régime fiscal particulièrement avantageux, surtout après 8 ans de détention.

La fiscalité en cas de rachat

Si vous effectuez un retrait sur votre contrat d’assurance-vie, seule la part des gains est imposée. Vous pouvez choisir entre l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu, ou le prélèvement forfaitaire unique (PFU).

  • Avant 8 ans : les gains sont taxés à 12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux, soit un total de 30 %.
  • Après 8 ans : vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule, ou 9 200 € pour un couple.

Au-delà de cet abattement :

  • les gains sont taxés à 7,5 % jusqu’à 150 000 € de primes versées (par assuré),
  • puis à 12,8 % au-delà.

👉 À noter : les prélèvements sociaux (17,2 %) s’appliquent dans tous les cas, sauf si votre contrat est investi uniquement en unités de compte non encore valorisées.

La fiscalité en cas de décès

L’assurance-vie permet de transmettre un capital hors succession, avec une fiscalité très allégée selon l’âge de l’assuré au moment des versements.

🔹 Primes versées avant 70 ans :

Chaque bénéficiaire désigné bénéficie d’un abattement de 152 500 € sur le capital transmis.

Au-delà :

  • 20 % jusqu’à 700 000 € supplémentaires,
  • 31,25 % au-delà.

🔹 Primes versées après 70 ans :

L’abattement est beaucoup plus restreint : 30 500 €, mais il s’applique à l’ensemble des bénéficiaires. Le reste du capital transmis est soumis au barème classique des droits de succession, selon le lien de parenté.

Pourquoi cette fiscalité reste très avantageuse

Les abattements après 8 ans permettent de retirer régulièrement des gains avec très peu, voire pas du tout d’impôt.

En cas de décès, il est possible de transmettre jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire en totale exonération (si les versements ont été faits avant 70 ans).

L’assurance-vie reste donc un outil de transmission puissant, bien plus souple qu’un simple testament ou une donation classique.

Conseils pour bien choisir son contrat d’assurance-vie

Bien choisir un contrat d’assurance-vie en 2025 ne s’improvise pas. Voici les critères clés à comparer pour sélectionner le bon contrat.

1. Définir votre profil et vos objectifs

Avant toute souscription, posez-vous la bonne question : pourquoi ouvrir une assurance-vie ? Épargne, retraite, transmission ou projet à moyen terme : votre objectif va conditionner le type de contrat à choisir (monosupport ou multisupport, gestion libre ou pilotée).

2. Comparer les frais

Les frais peuvent rogner la performance réelle de votre contrat. En 2025, les meilleurs contrats en ligne offrent :

  • 0 % de frais sur versement,
  • 0,5 à 1 % de frais de gestion sur les fonds en euros,
  • 0,6 à 1,5 % sur les unités de compte,
  • Des frais d’arbitrage gratuits ou très faibles.

À l’inverse, les contrats bancaires traditionnels restent plus coûteux et souvent moins performants.

3. Évaluer la performance et la diversité des supports

Un bon contrat doit inclure :

  • un fonds en euros performant (rendement moyen 2024 : entre 2,5 % et 3,5 %),
  • un large choix d’unités de compte : actions, ETF, SCPI, obligations, etc.

Vérifiez la performance sur plusieurs années et la transparence des supports proposés.

4. Privilégier les contrats en ligne

Les assurances-vie en ligne (comme Linxea, Placement-direct, Yomoni…) sont à la fois moins chères et plus flexibles. Elles permettent une gestion 100 % digitale et des performances souvent meilleures grâce à des frais réduits.

Les contrats bancaires sont plus chers, moins souples, et à éviter sauf cas particulier.

5. Choisir une gestion adaptée

Vous pouvez opter pour :

  • une gestion libre, si vous souhaitez sélectionner vous-même vos supports ;
  • une gestion pilotée, si vous préférez déléguer à des experts, avec un coût supplémentaire (0,3 à 1,0 %/an).

Vérifiez la clarté des allocations et la stratégie du gestionnaire.

6. Penser diversification et multi-contrats

Rien ne vous empêche d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie, selon vos projets : l’un sécurisé avec un bon fonds euros, l’autre plus dynamique avec des unités de compte. Cela permet d’adapter votre stratégie à chaque horizon.

⚠️ Avertissement : Les informations, analyses, données chiffrées, graphiques ou commentaires présentés dans cet article sont publiés à titre informatif et pédagogique. Elles ne constituent en aucun cas un conseil en investissement, une incitation à acheter ou vendre un produit financier, ni une recommandation personnalisée, conformément aux dispositions des articles L.541-1 à L.541-8 du Code monétaire et financier.

Vous êtes seul responsable de vos décisions d’investissement. Avant tout engagement, nous vous recommandons de réaliser vos propres recherches, ou de consulter un professionnel habilité, en fonction de votre profil, de vos objectifs et de votre tolérance au risque. Le placement en bourse présente des risques. Vous pouvez subir des pertes, y compris la perte totale du capital investi. 

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