Les 10 plus grands krachs boursiers dans l'histoire de la finance
Plus grands krachs boursiers

Les 10 plus grands krachs boursiers dans l’histoire de la finance

La bourse est connue pour ses fluctuations imprévisibles. Au cours de l’histoire, les places financières mondiales ont connu des périodes d’optimisme, mais aussi plus sombres, conduisant parfois à de terribles krachs boursiers.

➡️ Revenons sur les dix plus gros krachs boursiers de l’histoire et leurs effets sur l’économie mondiale.

Quels sont les éléments à l’origine d’un krach boursier ?

Plusieurs éléments peuvent être à l’origine d’un krach boursier, mais l’élément le plus commun à tous les krachs est celui de la panique des investisseurs. Lorsque les investisseurs sont inquiets à cause d’une actualité marquante, ils vont vouloir vendre massivement leurs actions.

Cette vente massive produit un effondrement des cours de bourse (car l’offre est largement supérieure à la demande) que l’on appelle krach boursier.

Aujourd’hui, ces phénomènes sont d’autant plus intenses car les échanges d’actifs financiers sont mondialisés, et un krach boursier peut rapidement se propager à l’ensemble des bourses mondiales.

En amont d’un krach boursier, des éléments peuvent alerter les investisseurs :

  • Un excès d’optimisme des investisseurs
  • Une période prolongée d’augmentation des prix des actions de manière irrationnelle et rapide
  • Une surévaluation excessive des actifs
  • Des événements externes : guerres, catastrophes climatiques, pandémie..
  • Des actualités marquantes : soupçons de fraude d’une grosse société cotée,

➡️ Il faut quand même garder à l’esprit qu’un krach boursier est par nature imprévisible car soumis à un événement déclencheur inattendu.

Bear market et krach boursier : quelles différences ?

Il est parfois difficile de faire la distinction entre un bear market et un krach boursier. Bien que ces deux termes sont utilisés pour désigner une baisse du marché boursier, ils n’ont pas exactement la même définition :

  • un bear market est un repli de 20% ou plus des indices boursiers sur une période prolongée, de plusieurs mois à plusieurs années
  • un krach boursier est un repli rapide et brutal des indices boursiers sur une période courte, d’une journée à quelques jours maximum

Vous l’aurez compris, les principales distinctions entre un bear market et un krach boursier se résument à la durée et l’intensité. Un marché baissier va être long et agonisant, tandis qu’un krach boursier va faire mal mais très rapidement.

Très souvent, les krachs boursiers entraînent des bear market. C’est la double peine ! 😅 En plus d’une baisse brutale des prix, les événements (économiques, géopolitiques ou autres) vont entraîner une baisse des marchés pendant plusieurs mois voire plusieurs années.

Heureusement, ce n’est pas toujours le cas. Le dernier krach boursier marquant, qui s’est produit lors de la crise Covid en 2020, l’illustre parfaitement : après s’être effondré de plus de 10%, les indices boursiers ont rebondi en quelques mois à peine grâce à l’intervention des banques centrales.

Les 10 krachs boursiers les plus marquants dans l’histoire

Retour sur les 10 krachs boursiers du plus ancien au plus récent qui ont marqué l’histoire de la finance, ainsi que leurs conséquences. 💥

La bulle des tulipes néerlandaises

Parfois méconnu des investisseurs, le premier krach boursier résultait d’une spéculation excessive des tulipes aux Pays-Bas au milieu des années 1600. Également appelée « Tulip mania bubble » en anglais ou « Tulipomanie » en français, cette bulle spéculative autour des bulbes de tulipes est devenue l’une des plus célèbres de tous les temps.

🌷 Cette bulle trouve son origine dans la forte demande de la population hollandaise autour des bulbes de tulipes dès 1634. La demande était telle que beaucoup de personnes se sont lancées dans le commerce de tulipes. Tout le monde semblait gagner de l’argent, car tout le monde était persuadé que les prix ne pouvaient qu’augmenter. La population hollandaise pensait à tord que la passion pour les tulipes dureraient éternellement !

Même s’il est difficile d’établir la valeur d’un bulbe de tulipe rapporté à l’époque actuelle, la valeur de l’argent ayant changé, certains spécialistes ont émis des hypothèses. Ils affirment qu’un bulbe de tulipe à l’époque pouvait valoir de 50 000$ à 150 000$, avec des prix allant jusqu’à 1 million de dollars pour les plus rares. 

Ce qui a amplifié cette bulle est la spéculation sur marge : de nombreuses personnes avaient acheté des bulbes à crédit (sur marge) dans l’espoir de les revendre à un prix supérieur pour rembourser leur crédit et se faire un bénéfice. Le problème est qu’en 1637, la bulle éclate : les prix des bulbes décline et de nombreux acheteurs revendent leurs bulbes de tulipes en panique à n’importe quel prix, ce qui entraîne une chute brutale des prix. Certains font faillite.

La tulipomanie est souvent décrite comme le premier krach boursier de l’histoire, et illustre parfaitement le mécanisme de bulle spéculative :

  • Un actif ou un secteur attire de très nombreux investisseurs qui y voient un gros potentiel
  • Les biais psychologiques conduisent à une hausse massive du prix d’un actif ou d’un secteur
  • Certains investisseurs s’endettent en pensant qu’ils pourront toujours revendre plus cher
  • En voyant la hausse, de nouveaux entrants veulent aussi gagner de l’argent et continuent de gonfler les prix
  • Les investisseurs se rendent compte que le prix de l’actif est irrationnel
  • La vente massive des actifs provoque une chute brutale des prix, et de nombreux investisseurs font faillite car ils ne peuvent pas rembourser

Le krach boursier de la Compagnie de la mer du Sud en 1720

En 1720, un krach boursier d’ampleur touche les investisseurs britanniques : l’effondrement de la Compagnie de la Mer du Sud (South Sea Company). La Compagnie de la Mer du Sud est une société britannique fondée en 1711 par une charte royale. Elle avait deux objectifs : le premier était de fournir des esclaves aux plantations espagnoles en Amérique centrale et du Sud, le deuxième était de gérer une partie de la dette nationale britannique.

🇬🇧 Grâce au traité d’Utrecht en 1713, la Grande-Bretagne obtient le monopole sur le commerce des esclaves dans les colonies espagnoles en Amérique (moyennant une redevance). Par la suite, la Compagnie de la Mer du Sud acheta le contrat de monopole auprès du gouvernement britannique pour 9,5 millions £.

En contrepartie de ce monopole, la société s’engage à échanger des titres de dette contre des actions avec un rendement de 6% par an. Toutes les parties sont gagnantes :  pour l’État, cela permet de diminuer la charge de la dette, et pour les investisseurs, cela permet une rente régulière et connue à l’avance.

De plus, il était envisagé que d’autres droits de commerce plus lucratifs avec l’Amérique du Sud seraient conclus. On pensait également que le commerce des esclaves serait très lucratif, ce qui n’a pas été le cas.

De très nombreux investisseurs ont cru à ce projet et ont commencé à investir. De nombreuses déclarations trompeuses et des fraudes ont largement contribué à l’essor de cette bulle spéculative. La société s’est effondrée en bourse en 1720 : alors qu’elles avaient plus de 1000£ chacune en août 1720, elles ont chuté à 120£ en décembre 1720.

Un grand nombre de personnes ont été ruinées par l’effondrement des actions, et l’économie nationale a été largement impactée. Une enquête parlementaire menée par la suite a révélé que beaucoup avaient profité illégalement de l’entreprise.

Le krach boursier de 1873 à la Bourse de Vienne

Le krach boursier de 1873 est un événement financier marquant qui eut des répercussions internationales et plongea de nombreux pays dans une période de récessions économiques, connue sous le nom de « la Grande Dépression » (jusqu’à ce que la crise de 1929 redéfinisse la définition de la Grande Dépression). Bien que les effets de ce krach aient été ressentis mondialement, c’est à la Bourse de Vienne que l’effondrement initial a eu lieu.

Au XIXe siècle, l’Europe connaissait une période d’expansion industrielle et de prospérité économique. Les innovations technologiques, l’augmentation de la production et l’expansion du réseau ferroviaire stimulaient le commerce et l’industrie. La Bourse de Vienne, en particulier, était un centre financier majeur, attirant des investisseurs de toute l’Europe.

Cet intérêt a provoqué naturellement une surévaluation des actions et des biens immobiliers, ainsi qu’une spéculation excessive notamment sur les chemins de fer, qui ont créé une bulle économique. En l’occurrence, de nombreux projets de chemins de fer et d’urbanisation ont été financés par des crédits, augmentant ainsi l’endettement des entreprises et des particuliers. La situation est vite devenue insoutenable, avec un niveau d’endettement croissant et une valeur réelle décroissante des investissements.

📉 Lors du vendredi 9 mai 1873, également appelé vendredi noir, les actions cotées à la Bourse de Vienne s’effondrement brutalement dans un mouvement de panique. La perte de confiance et le retournement du marché ont entraîné de nombreuses faillites bancaires et d’entreprises, notamment

Les répercussions du krach de 1873 ont été durables et profondes. Il a provoqué des vagues de faillites, un chômage élevé et une stagnation économique qui ont duré près de six ans en Europe et près de deux décennies aux États-Unis, contribuant à ce qui est souvent appelé la « Longue Dépression ».

Le krach de l’Union Générale en France en 1882

La France aussi a connu des krachs boursiers d’ampleur, et celui de l’Union Générale en 1882 est marquant dans l’histoire du pays. L’Union générale était une banque française fondée à Lyon qui a fait faillite lors du krach de 1882.

Lors de sa création, l’idée était de fonder « une banque à tout faire » qui fait à la fois banque de détail et banque d’affaires. La banque a rapidement réalisé des investissements très spéculatifs avec les fonds des déposants qui ont forgé sa réputation, mais qui ont aussi été à l’origine de sa faillite. En plus de cela, la direction de la banque avait une gestion financière hasardeuse, et certaines irrégularités n’étaient pas divulguées au grand public.

La banque offrant un bon rendement de dividende, de nombreux investisseurs ont investi dans la banque. Rapidement, le cours de l’action s’est trouvé surévalué, et lorsque la banque s’est trouvée dans une situation financière délicate, elle a annoncé une augmentation de capital, qui a mal été perçue par le marché. Certains investisseurs ont suspecté la banque d’avoir une mauvaise gestion et ont commencé à vendre massivement les actions.

L’action de l’Union Générale qui valait 3 000 francs en 1881 ne valait plus que 500 francs en janvier 1882, ce qui entraînera une chute violente de la bourse. Comme dans toute panique bancaire, les épargnants souhaitent retirer tout leur argent, ce qui accentue la chute de la banque.

L’insolvabilité de la banque entraîne sa faillite, et une chute brutale de la bourse. De plus, une crise économique débute après cette faillite bancaire, qui durera jusqu’en 1888. C’est la plus grosse crise économique de la France au XIXè siècle.

La crise de 1929, le pire krach boursier de l’histoire

Le krach boursier de 1929 est souvent considéré comme le pire krach boursier de l’histoire de la finance. Il est décrit comme l’élément déclencheur de la Grande Dépression, une longue période de crise économique au niveau mondial. Cette crise de 1929 a mis un terme aux « années folles », une vaste période de prospérité économique après la Première Guerre Mondiale.

Le principal facteur de ce krach boursier était l’usage excessif de l’effet de levier par les investisseurs et les fonds de placement. À cette époque, il était courant d’acheter des actions sur marge, c’est-à-dire d’utiliser des prêts pour acquérir des actions.

De nombreux investisseurs ne payaient que 10% de la valeur réelle d’une action, et empruntaient le reste. Cette pratique a amplifié les gains pendant la hausse du marché, mais elle a également amplifié les pertes lors de la correction, forçant les investisseurs à vendre précipitamment pour couvrir leurs marges, ce qui a accéléré la chute des prix.

De 1921 à 1929, le principal indice américain Dow Jones a été multiplié par 6. Les journées les plus marquantes de ce krach sont le jeudi 24 octobre (nommé jeudi noir), le lundi 28 octobre (nommé lundi soir) et le mardi 29 octobre 1929 (nommé mardi noir). Au cours de ces journées tristement célèbres, l’indice a perdu plus d’un tiers de sa valeur. Il a fallu attendre 1954 pour que le Dow Jones retrouve sa valeur d’avant la crise 1929, soit près de 25 ans !

Le krach boursier de 1987, ou « Black Monday »

En 1987, la planète financière tremble à nouveau avec l’une de ses pires journées : le Dow Jones perd 22% de sa valeur le lundi 19 octobre 1987. Ce lundi restera gravé dans les dates marquantes de la bourse, et prendra le nom de « Black Monday » (lundi noir) en référence aux termes utilisés lors de la crise de 1929.

📉 Aujourd’hui encore, cette baisse de -22% lors du Black Monday reste la pire chute du marché boursier en une seule séance. Plusieurs événements vont être pointés du doigt pour être à l’origine de cette baisse, mais le trading automatique a sans doute été le catalyseur majeur de ce krach.

Dans ce système, les ordinateurs étaient programmés pour générer plus d’ordres d’achat quand les prix montaient et plus d’ordres de vente quand ils descendaient. Ainsi, le 19 octobre, lorsque le marché a été submergé par des ordres de vente, cela a déclenché une panique parmi les investisseurs, entraînant d’autres à vendre de manière précipitée.

Ce mécanisme a amplifié les mouvements de marché, créant une réaction en chaîne de ventes qui a accéléré l’effondrement du marché. La panique induite par cet afflux d’ordres de vente a accentué la volatilité et a contribué à la gravité et à la rapidité de la chute des marchés boursiers ce jour-là.

Dow Jones 1987

Heureusement, le trading automatique a depuis été largement amélioré pour ne pas que ce type d’incident se reproduise. Le Dow Jones récupéra totalement ses pertes en septembre 1989, soit 2 ans après cet incident.

La bulle Internet des années 2000, ou bulle dot-com

À la fin des années 1990, tous les investisseurs du monde entier se ruent vers les actions liées à Internet, qui est la révolution technologique du moment. Le NASDAQ, indice américain largement dominé par les entreprises technologiques, illustre parfaitement cette ascension, passant de 1 000 points en 1995 à plus de 5 000 points en mars 2000.

Beaucoup de ces entreprises n’avaient pas de revenus, encore moins de profits, mais les investisseurs spéculaient sur le fait que ces sociétés deviendraient un jour très rentables. Cela a conduit à une surévaluation des valorisations de pratiquement toutes les entreprises technologiques de l’époque.

La fièvre acheteuse de ces investisseurs conduira inévitablement à un krach boursier de grande ampleur, que l’on nomme aujourd’hui la bulle Internet (ou dot-com bubble en anglais). L’éclatement de la bulle a été accentué lorsque la Réserve fédérale américaine (FED) adopta une politique monétaire plus restrictive, réduisant ainsi les flux de capitaux vers le secteur.

Ce krach boursier a eu des répercussions dévastatrices, non seulement pour les entreprises technologiques mais aussi pour les investisseurs individuels et institutionnels. De nombreuses entreprises technologiques ont fait faillite, et les pertes sur le marché boursier se comptaient en milliards de dollars.

Cela a également marqué un changement dans la perception des investisseurs vis-à-vis des startups Internet et a conduit à une approche plus prudente et rationnelle de l’investissement dans les nouvelles entreprises technologiques.

Voici un aperçu de cette bulle et de l’évolution du Nasdaq-100 au cours de la bulle Internet :

Nasdaq-100 bulle Internet

Il a fallu près de 15 ans au NASDAQ pour retrouver son niveau de 2000 ! Imaginez la tête des investisseurs qui ont investi sur les points hauts..

La crise de subprimes débutée en 2007

Connue sous le nom de « crise de subprimes » en référence aux emprunts accordés aux personnes à faible solvabilité, la crise de 2008 est l’une des plus graves crises immobilières et financières au monde. Elle a débuté aux États-Unis avant une contagion au niveau mondial, et notamment en Europe.

🏠 Elle trouve son origine dans la volonté des établissements bancaires de rendre les prêts immobiliers plus accessibles, y compris aux personnes à faibles revenus et dont la solvabilité est parfois très fragile. En octroyant davantage de crédits immobiliers, les banques, avec le soutien gouvernemental, souhaitaient dynamiser l’économie et donner accès à la propriété à de nombreux Américains.

Ces prêts, que l’on nomme les « subprimes », étaient accordés en masse, attirant des emprunteurs et des investisseurs précédemment inéligibles. Les prêts étaient assortis d’une hypothèque sur le bien immobilier qu’ils achetaient. Les banques avaient eu le raisonnement suivant : en cas de défaillance dans le remboursement du prêt par les emprunteurs, les biens immobiliers seraient saisi. Pour l’établissement, c’était donc une opération 100% gagnante.

Ce raisonnement est valable que dans l’hypothèse où quelques emprunteurs sont défaillants, mais pas dans l’hypothèse où des centaines de milliers d’emprunteurs sont défaillants. Dans cette dernière hypothèse, qui s’est produite lors de la crise de 2008, l’insolvabilité massive de milliers d’emprunteurs a provoqué la réalisation de milliers d’hypothèques, et face à l’afflux des biens immobiliers en vente, cela a provoqué un effondrement des prix de l’immobilier.

Cette crise, qui aurait pu s’arrêter à l’immobilier, s’est rapidement propagée à la sphère boursière car les institutions financières avaient eu recours à ce qu’on appelle la « titrisation ». Pour faire simple, c’est un mécanisme de transformation d’un actif peu liquide, en actif financier liquide qui peut s’échanger sur les marchés financiers. En l’occurrence, les prêts hypothécaires avaient été titrisés par les banques et revendus à des investisseurs du monde entier.

En mars 2007, les signes d’un effondrement des prêts hypothécaires sont apparus lorsque la banque Bear Stearns a rencontré des difficultés à faire face aux pertes liées aux crédits hypothécaires. Cependant, le marché boursier a continué à augmenter jusqu’en octobre 2007.

C’est en septembre 2008 avec la faillite de la célèbre banque Lehman Brothers que les indices boursiers ont perdu presque 20 % de leur valeur. Le point bas des indices boursiers a été touché en mars 2009, avant de se reprendre :

Dow Jones crise de subprimes

En réponse à la crise, de nouvelles réglementations ont été mises en place pour améliorer la transparence et réduire les risques dans le système financier, telles que la loi Dodd-Frank sous le président Obama aux États-Unis.

La crise du coronavirus en 2020, une pandémie inédite

🦠 En 2020, le monde entier découvre l’existence d’un nouveau virus très contagieux : le COVID-19. Découvert en Chine en décembre 2019, ce virus qui s’apparente à une grosse grippe, a fait trembler les marchés financiers. Il a rappelé aux investisseurs qu’une pandémie pouvait également avoir des conséquences désastreuses sur l’économie et sur la bourse. C’est la première fois qu’une pandémie causait un krach boursier, les investisseurs étaient donc très effrayés.

L’annonce des confinements de la population a été le principal élément déclencheur du krach boursier en mars 2020. C’était la première fois qu’un confinement sanitaire strict et généralisé était décrété face à un nouveau virus dont les conséquences sur la santé et l’économie étaient encore incertaines.

Le 12 mars 2020 est sans doute la pire journée pour les investisseurs :

  • L’indice américain Dow Jones perd près de 10% sur la séance, sa pire séance depuis le lundi noir de 1987
  • L’indice français CAC40 perd 12,28%, sa pire séance depuis sa création en 1988
  • L’indice allemand DAX perd 8%
  • L’indice britannique FTSE-100 perd également 8% sur la séance boursière

Contrairement aux krachs boursiers précédents dont les reprises ont pris des années, les marchés financiers ont rebondi très rapidement puisqu’en mai 2020, les pertes sur les marchés avaient été en partie effacées. Cela s’explique par l’intervention rapide et massive des banques centrales qui ont injecté des milliards de liquidités pour aider à contrer cette crise d’une ampleur inédite.

CAC40 crise Covid

Le krach boursier de 2020 est donc inédit à de nombreux égards : c’est la première fois qu’une pandémie provoque un krach boursier, et c’est le krach le plus rapide de l’histoire. 

Les opportunités offertes lors d’un krach boursier

Étonnamment, un krach boursier peut offrir de très nombreuses opportunités aux investisseurs. Comme disait le célèbre investisseur Warren Buffet, « Soyez craintifs quand les autres sont avides, et soyez avides quand les autres sont craintifs ».

Même s’il est très difficile de ne pas céder à la panique lors d’un krach boursier, l’histoire a montré que la bourse se relève toujours après une telle chute. Certaines entreprises y laisseront des plumes, et d’autres ressortiront plus fortes.

L’une des opportunités les plus évidentes offertes par un krach de la bourse est celle d’acheter des actions de qualité à des prix nettement réduits. Les entreprises solides et bien gérées peuvent voir leurs cours d’actions chuter en raison de la panique générale plutôt qu’en raison de mauvais fondamentaux. Et ce sont les meilleurs coups à faire !

En revanche, il est nécessaire d’être patient. Comme nous l’avons vu, les marchés peuvent continuer à baisser après un krach boursier, c’est pourquoi il faut avoir une vision à long terme de l’investissement. Nul doute que votre patience paiera ! 🧘🏼‍♂️

⚠️ Avertissement : Les informations présentées sont données à titre informatif et ne doivent être en aucun cas considérées comme un quelconque conseil en investissement, ou une recommandation d’achat ou de vente. Les informations contenues peuvent devenir obsolètes avec le temps.
L'investissement dans des produits financiers (actions, ETF, OPCVM, etc..) est risqué par nature et doit s'envisager à long terme. Il est impératif que vous fassiez vos propres recherches avant toute décision d'investissement, ou rapprochez-vous d'un professionnel du secteur financier pour avoir un avis éclairé sur l’adéquation de ces investissements à votre situation personnelle.

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